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Cyril Mutombo : «le groupe de sept géants miniers s’appelle Mining promotion initiative (MPI)»

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MPI @ZoomEco

Le groupe de sept géants miniers qui a claqué la porte à la chambre des Mines de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) s’appelle « Mining promotion initiative (MPI) » et non G7 miniers. La précision vient d’être donnée par Cyril Mutombo, directeur – pays de Barrick en RDC dans le cadre des échanges du panel axé sur le « Zoom de projets clés qui changent la donne en RDC », ce vendredi 21 juin 2019 à DRC Mining Week.

Cyril Mutombo a d’abord rectifié le tir au sujet de l’appellation de « G7 miniers », qu’il estime non officielle. Car, le contexte politique de l’époque étant ce qu’il était, cette dénomination leur a été collée alors qu’ils n’avaient rien contre le pays.

« C’est un nom qui a été attribué aux sept CEOs qui avaient eu à rencontrer l’ancien chef de l’Etat, Joseph Kabila, pour discuter du nouveau Code minier. Le groupe s’appelle plutôt « Mining promotion initiative (MPI) », a-t-il expliqué à l’assistance.

Barrick RDC

Cyril Mutombo répondant aux questions de journalistes devant le stand de Barrick juste après le panel d’échanges à DRC Mining Week.

Si la Constitution de la RDC consacre à chacun la liberté de choisir l’association à laquelle il souhaite appartenir, ces géants miniers opérant en RDC ont librement opté de quitter la FEC et de continuer à œuvrer ensemble pour garantir non seulement les intérêts de l’Etat mais aussi les leurs dans un partenariat voulu gagnant-gagnant.

A ce membre de MPI de préciser : « quand les gens s’associent et créent une nouvelle association de chambre du commerce. Il faut les accepter. Car, cette concurrence va stimuler l’émulation. »

La plus grande partie des contributions de l’industrie minière au trésor public provient de l’activité des membres de MPI. Allusion faite notamment aux impôts, redevances et taxes sans oublier des emplois directs et indirects créés à travers le pays.

Pour défendre leurs intérêts, bafoués par la Chambre des Mines (motif de leur départ de la FEC), ils se sont mis ensemble pour réfléchir sur l’évolution d’une industrie minière profitable à tous. C’est ainsi qu’ils ont démontré au gouvernement combien la fiscalité, telle que définie dans le nouveau Code minier, posait un sérieux problème.

« La stabilité était violée. Un investissement minier comme Kibali a mis dix ans pour construire sa mine souterraine. Et à peine terminé, et l’on vous dit que les règles sur base desquelles vous avez investi vos milliards de dollars, ont changé. Mettez-vous à notre place », a-t-il déploré.

Cette situation a donc créé une indignation dans le chef de ces opérateurs miniers. De leur réflexion sur les pistes de solution, ils ont donc proposé au gouvernement un paiement échelonné de redevance. Cela sous-entend que pendant la période de vache grasse, qu’ils payent plus de redevances et que dans le cas contraire, ils payent moins.

Cette mise au point a éclairé l’opinion et levé toute mauvaise interprétation du départ de ces miniers de la FEC. Présent dans la salle, Dieudonné Kasembo a indiqué que la FEC garde toujours une place pour ceux, parmi ces opérateurs miniers, qui souhaiteront retourner à la maison.

Nadine FULA

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