RDC : 687 153 USD du FPI à l’IITA pour appuyer des jeunes aquaculteurs au Sud-Kivu

Le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) a accordé une subvention de 687 153 dollars américains à l’Institut International de l’Agriculture Tropicale (IITA). La signature du contrat entre les deux parties est intervenue le 5 juillet 2019 à Bukavu. Ce qui marque un pas de plus vers la matérialisation du projet d’aquaculture des poissons en cage sur le lac Kivu.

En effet, ce contrat de subvention vient en appui aux jeunes aquaculteurs de tilapias en cage de la province du Sud-Kivu. Ce projet aligné parmi les 13 au financement du FPI s’inscrit dans la droite ligne du programme d’urgence de 100 jours du chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Il permettra notamment l’acquisition des cages d’élevage, l’unité de fabrication d’aliment pour poissons, une chambre froide, une camionnette, les petits matériels et outillages de production ainsi que le fonds de roulement.

Le FPI représenté par son directeur en charge des projets, André Ilali Lukoji d’une part, et l’IITA représenté par son directeur général Emanuel Nteranya Sanginga d’autre part ont apposé leurs signatures respectives sur l’accord de subvention.

Séance tenante, le FPI a remis un titre bancaire de 109 000 USD, comme acompte sur l’enveloppe globale de 687 153 USD, pour marquer le démarrage effectif de cette collaboration interinstitutionnelle qui vise à court terme la réalisation d’un projet à impact visible et rapide dans entrepreneuriat de jeunes.

Signalons par ailleurs, que ce partenariat interinstitutionnel implique également diverses institutions notamment, l’Institut supérieur de développement rural (ISDR-Bukavu), l’Institut  supérieur pédagogique de Bukavu (ISP-BUKAVU) et le Service national d’aquaculture (SENAQUA).

Cette collaboration vise la pérennisation de cette intervention du FPI dans l’encadrement, l’accompagnement et l’emploi des jeunes. Ceci n’est qu’un projet pilote.

L’objectif du FPI est de contribuer à la revitalisation de la filière poisson par l’extension cette technique d’aquaculture à l’échelle nationale, afin de permettre d’avantage aux congolais de se procurer des poissons frais locaux aux prix abordables et la création de l’emploi des jeunes.

Emilie MBOYO