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RDC : festivités de fin d’année, le marché ne connaîtra aucune rupture de stocks des vivres

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Pendant les festivités de fin d’année, les différents marchés de biens de consommation ne connaitront pas de rupture des stocks des vivres et non vivres. C’est l’assurance vient d’être donnée à la ministre de l’Economie nationale, Acacia Bandubola, au cours d’une réunion de travail qu’elle tenue avec des opérateurs économiques œuvrant dans le domaine de l’agroalimentaire.

Il était question, au cours de l’entretien, de s’assurer de la disponibilité des vivres et non vivres pendant la fête de la nativité et de la Saint Sylvestre à travers le pays. Ce qui ne pourra permettre une certaine rareté des vivres et par ricochet, une flambée des prix sur le marché.

Le souci majeur de la ministre de l’Economie étant principalement celui de voir les consommateurs Congolais disposer suffisamment de la nourriture avant, pendant et après les festivités de fin d’année.

« A chaque fin d’année, le ministère de l’Economie échange toujours avec les opérateurs économiques, principalement ceux qui évoluent dans le secteur alimentaire, pour évaluer les stocks disponibles et rassurer le gouvernement sur la disponibilité des vivres. Nous ne voulons pas que dans certains coins du pays, les populations soient victimes de manque de nourriture à la veille des festivités de la nativité et de nouvel an », a indique la ministre de l’Economie.

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Par la même occasion, les interlocuteurs d’Acacia Bandubola ont soumis à l’autorité des difficultés qui peuvent influencer la gestion des stocks à leur disposition. Notamment le facteur météorologique avec les fortes pluies qui s’annoncent dans les prochains jours ; la multiplicité des taxes, parfois trop élevées, qui peuvent avoir des répercussions sur les prix de certains biens sur le marché.

A cela s’ajoute la concurrence déloyale dont sont victimes les industries opérant en RDC de la part de certains commerçants véreux, qui importent et vendent les produits de première nécessité de manière frauduleuse.

Les opérateurs économiques ont fait remarquer à la ministre que les mesures prises par les autorités pour mettre fin à cette situation continuent à souffrir d’application. Pourtant, ont-ils souligné, cela fait bientôt cinq ans depuis que l’alerte sur la fraude et la contrebande a été lancée par les opérateurs économiques, sans succès.

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Les représentants des hommes d’affaires craignent qu’à la longue, les industries locales soient asphyxiées et contraintes de fermer, d’autant plus qu’ils enregistrent d’énormes pertes alors qu’ils paient régulièrement les taxes et autres redevances, contrairement aux commerçants qui opèrent de manière frauduleuse.

La ministre de l’Economie a, une fois de plus, rassuré les opérateurs économiques que « cette situation est prise au sérieux par le gouvernement et que des mesures urgentes sont en voie d’être prises, afin de mettre définitivement fin à ce problème qui devient récurent ».

C’est dans ce registre qu’il convient de placer le contrôle économique qui débute officiellement aujourd’hui le 1er novembre. Pour la ministre de l’Economie, les inspecteurs économiques qui seront sur le terrain ont reçu l’ordre de traquer tous ces récalcitrants qui ne travaillent pas en conformité avec les textes et lois de la République.

Olivier KAMO

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