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RDC : le programme officiel des obsèques de Roger Botembe démarre ce 21 janvier 2020

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La dépouille mortelle de Roger Botembe est arrivée à Kinshasa le dimanche 12 janvier en provenance d’Afrique du Sud où l’artiste peintre et professeur à l’Académie des Beaux- Arts a rendu l’âme le 31 décembre 2019. Le corps est gardé à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire.

Le programme des obsèques prévoit la levée du corps le mardi 21 janvier 2020 à midi. Juste après, l’illustre disparu aura droit à la séance d’hommages académiques des Beaux-arts avant l’exposition en la salle Miséricorde située sur l’avenue Shaumba. L’inhumation interviendra le mercredi 22 janvier au Cimetière familial à Kimpoko, dans la commune de la Nsele.

C’est après près de deux ans de maladie que Roger Botembe a rendu l’âme. Son œuvre entière est habitée par le masque africain, malgré des nombreuses vagues et dynamiques qui ont surgi dans le milieu de l’art en RDC.

Selon Botembe, le masque est source de Renaissance Africaine. Il a aussi utilisé des couleurs bien vives pour illustrer une Afrique encore vitale, malgré les vicissitudes qui la consument.

Dans son actif, les amoureux de l’art notent également les cornes de taureaux qu’il utilisait pour symboliser le travail, l’effort qui doit caractériser la société africaine. Cet héritage artistique, il le lègue à des nombreux artistes qui ont fait partie des Ateliers Botembe, entre autres Frank Dikisongele Zatumwa, peintre et enseignant à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa.

A RE(LIRE) : la dépouille mortelle de l’artiste peintre Roger Botembe bientôt rapatriée à Kinshasa

Un rapatriement qui a été rendu possible grâce aux efforts financiers de plusieurs partenaires dont la Rawbank avec laquelle l’artiste a beaucoup travaillé dans le cadre de ses expositions.

Néanmoins, et comme pour tout artiste, la question du droit d’auteur surgit pour permettre à sa progéniture de bénéficier de son œuvre. Il est plus qu’impérieux à l’Etat Congolais d’organiser ce secteur des droits d’auteurs, la transparence dans la perception et une répartition équitable.

Inscrit dans une société des droits d’auteurs, l’artiste perçoit 70 pourcents de son dû, et les 30 pourcents restent entre les mains de la société pour assurer son fonctionnement.

L’utilisation d’une toile dans un hôtel, sur un espace public ou dans un clip donne droit à des droits. Mais qui suit, qui perçoit ? Autant de questions qui mettent en difficulté les artistes, partagés entre la création et les démarches administratives.

Harris KASONGO

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