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Afrique : la RDC compte 44 citoyens placés sous sanctions financières américaines
La République démocratique du Congo figure parmi les trois premiers pays africains qui comptent un nombre important des personnes sous sanctions des États Unis. D’après un rapport de l’Office du contrôle des avoirs étrangers connu sous le nom de SDN publié ce mois d’août, 317 personnes réparties dans 26 pays sont visées par des sanctions économiques américaines.
Ce vaste répertoire de 1 420 pages reprend en tête de série, trois pays à savoir le Zimbabwe, La Lybie et la République démocratique du Congo.
Selon ce rapport, le Zimbabwe trône avec 83 personnes sanctionnées parmi lesquelles le président Emerson Mnangagwa, l’ancien président Robert Mugabe bien que décédé, Grâce Mugabe sa dernière femme encore en vie.
En seconde position, la Lybie avec 46 personnes, pour la majorité les membres de la famille du guide Mouhamar Kadhafi et lui même, bien que décédé.
La République démocratique du Congo occupe, en effet, la troisième position avec 44 personnes. Parmi elles, Célestin Kanyama, Corneille Nangaa, Kalev Mutond, John Numbi ou encore Evariste Boshab.
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Il y a lieu de rappeler qu’un individu sous sanctions économiques américaines, n’a pas le droit d’ouvrir un compte bancaire ou acheter un bien aux États-Unis. Les comptes ou les propriétés que cette personne détenait avant d’être sanctionnée sont systématiquement gelés. Ces sanctions sont souvent accompagnées d’interdiction de visa.
En outre, le fait de n’avoir aucun actif au pays de Donald Trump, ne signifie pas que l’on est exempté des sanctions. Le Gouvernement américain peut exiger aux entités basées à l’étranger d’appliquer des sanctions américaines sous peine d’en être frappées elles mêmes.
En plus des individus, les sanctions américaines visent aussi au moins 200 entreprises et oeuvres caritatives dont le nombre est à déterminer. Le but ultime des sanctions n’est pas de punir, d’après l’administration américaine, mais d’entrainer un changement de comportement positif.
Harris KASONGO