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RDC : l’essentiel des conclusions de la table ronde sur les Fake news !

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MILRDC Table Ronde Fake news @ZOom eco 1

Les organisations professionnelles de la presse congolaise, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication ainsi que le gouvernement sont invités à œuvrer pour limiter l’impact de la nocivité des fake news dans les médias. C’est ce qui ressort de la première Table ronde qui s’est tenue ce 3 juillet 2018 à Kinshasa sous le thème : « Fake news, enjeux, défis et engagement des acteurs ». Une initiative de l’Association des Médias d’information en ligne de la RDC (MILRDC).

« Notre démarche a consisté à donner l’opportunité à toutes les parties prenantes, à savoir le CSAC, le ministère des Médias, l’OMEC, l’UNPC, JED, l’IFASIC, l’ARPTC, l’ANECO, pour qu’elles puissent réfléchir sur cette thématique transversale qui ne concerne pas que les journalistes et leurs médias. De savoir où on en est sur le plan journalistique et juridique. Et de cette évaluation, nous avons formulé des recommandations pour limiter l’impact des fake news dans notre espace médiatique », a indiqué Patient Ligodi président de MILRDC.

Les 50 participants ont adopté en plénière, après les travaux en commission, des recommandations ci-après pour lutter contre les Fake news.

Au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), il a été conseillé de  la révisitation et l’adaptation de la directive de 2015 relative à la campagne électorale sur les médias en intégrant un chapitre sur les Fake news ; d’envisager une directive sur les médias en ligne en attendant la nouvelle loi sur la presse ; et, d’associer MILRDC dans l’élaboration de ladite directive.

Les recommandations formulées à l’Union nationale de la presse au Congo (UNPC) visent à intensifier la campagne sur le respect du code de déontologie et d’éthique dans les rédactions des médias ; à poursuivre la sensibilisation à l’endroit des journalistes sur l’observance de la charte de bonne conduite ; à faire un lobbying pour que la loi sur l’accès à l’information soit adoptée au Parlement.

Elle devra également procéder à l’identification des médias d’informations en ligne, au renforcement des capacités des journalistes sur la vérification des informations, à la conscientisation des médias à revenir aux fondamentaux de la presse par la tenue régulière des conseils de rédaction, et à la création de passerelles entre les différentes rédactions pour identifier les Fake news.

Toutes ces recommandations sont à mettre en œuvre avec l’accompagnement des différentes organisations professionnelles, étatiques et du gouvernement, dans la limite des compétences des uns et des autres.

Les fake news ne sont pas uniquement l’œuvre des journalistes et les médias. Ces derniers sont souvent victimes des fausses nouvelles qui peuvent provenir des gouvernements, des partis politiques, des ONG, etc. A ce sujet, les participants ont convenu que les fake news sont présents dans tout type de médias, pas seulement des médias d’informations en ligne, qui souvent sont confondus aux réseaux sociaux et aux blogs et autres sites.

Le centre de ressources pour les médias (CRM) a servi de cadre pour cette activité.

Agnès KAYEMBE | Stagiaire

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