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Panama Papers : Jaynet Kabila citée parmi les africains

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Les « Panama papers » mettent en lumière un incroyable tableau : plus de 214 000 entités offshore créées ou administrées par Mossack Fonseca, depuis 1977 jusqu’à 2015, dans 21 paradis fiscaux et pour des clients issus de plus de 200 pays et territoires. Si aucun chef d’État africain en exercice n’y figure, l’enquête cite cependant des proches de certains et plusieurs personnalités politiques africaines dont Jaynet Kabila. Un détail de taille : l’ICIJ n’affirme pas que les personnes citées ont enfreint la loi ou agi de manière inappropriée.

Seul l’ancien président soudanais, Amad Ali al-Mirghani, décédé en 2008, détenait des avoirs dans un paradis fiscal, révèle Panama Papers.

Des proches de président en exercice le sont en revanche. Parmi eux, on compte Clive Khulubuse Zuma, le neveu du président sud-africain Jacob Zuma, Mamadie Touré, la 4e épouse de l’ancien chef de l’État guinéen Lansana Conté (qui est déjà abondamment citée dans une affaire de corruption minière dans le Simandou), Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi du Maroc, Alaa Moubarak, le fils aîné de l’ancien président égyptien, mais aussi John Addo Kufuor, le fils aîné de l’ancien président ghanéen John Kufuour.

Enfin, le banquier ivoirien Jean-Claude N’Da Ametchi, ancien proche du président Laurent Gbagbo et aujourd’hui proche de Charles Konan Banny, détient, selon les documents de l’ICIJ, des actifs dans une société offshore et un compte à Monaco.

Dans le lot des responsables politiques africains mentionnés figurent Abdeslam Bouchouareb (député et ministre algérien de l’Industrie et des Mines), José Maria Botelho de Vasconcelos (ministre angolais du Pétrole), Kalpana Rawal (vice-présidente de la Cour suprême du Kenya), Bruno Jean-Richard Itoua (ancien ministre de l’Energie et de l’Hydraulique et actuel ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technique du Congo-Brazzaville), le général de brigade Emmanuel Ndahiro (directeur de l’agence rwandaise de renseignement de 2004 à 2011), et le Sénégalais Pape Mamadou Pouye (arrêté en avril 2013 avec Karim Wade, il a été condamné à cinq ans pour complicité d’enrichissement illégal).

A lire aussi : Panama papers : Offshore, de la légalité à l’illégalité !

 

Quant à Jaynet Kabila Kyungu, elle est citée dans les données pour le compte de la société Keratsu Holding Limited qui, selon l’enquête, a été immatriculée à Niue, petite île du Pacifique, le 19 juin 2001, quelques mois après l’élection de son frère au poste de Président de la République démocratique du Congo.

« Jaynet Désirée Kabila Kyungu en a été co-administratrice aux côtés de l’homme d’affaires congolais Kalume Nyembwe Feruzi », indique Panama Papers.

Il y a lieu de noter qu’il existe des utilisations légitimes des sociétés offshores, fondations et trusts. « Nous ne cherchons pas à suggérer ou sous-entendre que toute personne, entreprise ou autre entité mentionnée dans l’application (Les hommes de pouvoir) de l’ICIJ a enfreint la loi ou agi de manière inappropriée », précisent les journalistes auteurs de ces révélations

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