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RDC : Face à l’étiage, la SNEL opte pour l’énergie thermique !

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La SNEL opte désormais pour l’énergie thermique pour remédier aux pannes enregistrées au barrage d’Inga, suite à la baisse du niveau d’eau du fleuve Congo. C’est ce qui ressort de la séance de travaille que le Premier Ministre, Samy Badibanga Ntita a eu lundi 13 Mars 2017 avec une délégation conduite par le Ministre de l’Energie et Ressources Hydrauliques, Anatole Matusila. La délégation comprenait, en outre, le ministre des Finances, Henri Yav Mulang, ainsi que le PCA de la SNEL, Makombo Monga, et un groupe d’experts de METTELSAT.

Le parc de production de la SNEL SA est essentiellement hydroélectrique, dont les deux centrales d’Inga. Mais du fait de l’étiage, la Société nationale d’électricité envisage de se lancer dans l’énergie thermique. Le Premier ministre de la RDC, Samy Badibanga, tient ainsi à prévenir le pays de tout risque de black-out, avertit un communiqué de presse émanant du service de communication du Gouvernement.

Mieux vaut prévenir que guérir, rassure-t-on à la Primature. Le Gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes. Aux grands maux, de grands remèdes. D’ici le mois de mai prochain, la SNEL passerait en mode thermique.

« Dans les 45 jours ou deux mois qui suivent la SNEL apportera toutes les machines pour les installer et apporter totalement la solution à ce problème de déficit énergétique », a déclaré le PCA de la SNEL SA, Makombo Monga.

Cependant, pour que l’électricité produite avec la centrale thermique soit accessible à tout le monde, le prix devrait être le plus bas possible. Il y a lieu d’envisager l’exonération du carburant destiné à cette centrale. Raison pour laquelle le Ministre des Finances était associé à cette réunion. Et ses avis techniques ont été motivés, apprend-t-on.

« Je pense que dans les jours à venir, la SNEL va présenter tous les dossiers complets et qu’ils seront appuyés par l’exonération du ministre des Finances. La solution existe. Nous demandons donc à la population de se tranquilliser. Le Gouvernement a pris le problème en main et on va y apporter la solution le plus rapidement possible », a rassuré le Ministre de l’Energie et Ressources Hydrauliques, Anatole Matusila.

Pour rappel, selon la SNEL, le niveau d’eaux sur le fleuve Congo a baissé en dessous des minima observés. C’est un risque qui pourrait compromettre la production des machines au barrage d’Inga. Ce problème lié à la nature qui ne produit plus assez d’eau empêche les turbines de tourner à leur meilleur rendement. A cette allure, il y a risque d’arrêter complètement les machines.

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