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Afrique : 33 pays exposés à la baisse des prévisions de croissance pour 2023 (BAD)

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La Banque africaine de développement (BAD) « BAD » abaisse ses prévisions de croissance pour l’Afrique en 2023 et 2024, à 3,4% et 3,8% respectivement.

Dans un rapport publié sur les « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique 2023 », la BAD indique que cette baisse est justifiée suite à un contexte marqué par la persistance des tensions géopolitiques, une faible croissance mondiale et des taux d’intérêt élevés.

En effet, ladite révision à la baisse des prévisions de croissance pour 2023 et 2024 est généralisée affectant 33 pays et toutes les régions du continent.

En Afrique centrale, la croissance devrait passer de 5,3 % en 2022 à 4,1 % en 2023, un taux inférieur de 0,8 point de pourcentage aux projections de mai. Le déclin entre 2022 et 2023 reflète les défis sécuritaires et politiques persistants, en particulier au Tchad, en République centrafricaine et en République Démocratique du Congo.

Les prévisions de croissance en Afrique de l’Est pour 2023 ont été révisées à la baisse de 0,7 point de pourcentage à 3,4 %, car le conflit en cours au Soudan, associé à l’augmentation des vulnérabilités en matière d’endettement et aux coûts élevés du service de la dette en Éthiopie et au Kenya, éclipsent les perspectives des pays à forte croissance de la région tels que le Rwanda et la Tanzanie.

En Afrique du Nord, la croissance devrait passer de 4,7 % en 2022 à 4 % en 2023, soit une révision à la baisse de 0,7 point de pourcentage par rapport aux prévisions de mai 2023, en raison notamment des dévaluations monétaires (Egypte) et d’une forte inflation (Tunisie et Algérie).

La croissance en Afrique australe reste décevante et devrait s’établir à 1,6 % en 2023, contre 2,8 % en 2022 dans un contexte de faiblesse persistante de l’Afrique du Sud (la plus grande économie de la région), où de graves problèmes d’électricité ont eu un impact sur la productivité de l’économie.

En Afrique de l’Ouest, la croissance du PIB réel devant chuter à 2,8 % contre 3,3 % lors des prévisions de mai, en raison notamment des effets immédiats des réformes des subventions aux carburants et du taux de change au Nigeria, des problèmes d’endettement du Ghana et l’impact négatif du terrorisme sur le secteur agricole dans les pays du Sahel.

Le rapport indique cependant que la croissance révisée projetée du PIB réel pour l’Afrique restera supérieure à la moyenne mondiale et à celle de toutes les autres régions, à l’exception de l’Asie.

AGNES KAYEMBE

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