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Afrique : la RDC gagne 3 places et se classe à la 166ème position de l’Indice de Perception de la Corruption

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Afrique la RDC gagne 3 places et se classe à la 166ème position de lIndice de Perception de la Corruption

Dans son dernier rapport sur l’Indice de Perception de la Corruption, Transparency International classe la République Démocratique du Congo à la 166ème sur 180 pays, avec un score positif, soit une progression de trois places en faveur de la RDC et un recul de la corruption pour le pays.

Après avoir pris connaissance de ce rapport, le mardi 31 janvier 2022, l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (L’APLC) estime que cette nouvelle position de la RDC reflète les efforts fournis depuis trois dans la lutte acharnée contre la corruption dans la pays.

«À l’heure où l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption totalisera prochainement ses trois ans d’existence et que la population attend des réponses concrètes, c’est l’une d’entre-elles que reflète la publication de l’édition 2022 de l’Indice de perception de la corruption publiée ce mardi 31 janvier par Transparency International, qui situe la République Démocratique du Congo à la 166ème place du classement sur 180 pays et territoires, soit +3 places par rapport à l’an dernier, avec un score positif, la République Démocratique du Congo poursuit sa progression et démontre par ce score le recul de la corruption.», a fait savoir l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption.

Dans son message à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, Thierry Mbulamoko, Coordonnateur de l’APLC, avait noté que «la corruption est une gangrène pour les régimes démocratiques».

D’après lui, la corruption affecte négativement la confiance publique et la légitimité du pouvoir politique. Elle réduit les capacités de l’Etat à renforcer ses institutions qui peuvent soutenir la croissance et le développement. «Voilà pourquoi la combattre est un devoir patriotique», avait-il souligné.

Pour l’APLC, ces avancées qu’elle qualifie de «significatives» n’auraient pu se matérialiser sans les actions déployées par les différentes institutions qui luttent contre la corruption et la mise en œuvre des dispositifs innovants. Il s’agit notamment du mécanisme de dénonciation en ligne via le site web : www.aplc.cd ; et de la création d’une « Task-force » qui a pour but de favoriser la collaboration institutionnelle et opérationnelle entre services et organismes publics œuvrant dans la lutte contre la corruption.

«Cet Indice de la Perception de la Corruption (IPC 2022) conforte l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption de la pertinence de son existence et des répercussions favorables de son action pour le pays.», a-t-on lu dans ce communiqué de l’APLC.

A travers tous ces mécanismes mis en place pour combattre la corruption, la RDC se fixe l’objectif global de renforcer l’intégrité et faire reculer la corruption d’au moins 60% à l’horizon 2022-2026.

Rappelons que le combat de l’APLC s’articule sur trois axes stratégiques à savoir la détection, la prévention et la répression.

Mitterrand MASAMUNA

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