Afrique : Les agences onusiennes encouragent les dirigeants à prioriser la transformation numérique!

Les agences onusiennes appellent les dirigeants africains à investir plus dans le numérique. C’était lors d’une session virtuelle du Sommet mondial africain sur la société de l’information (SMSI), tenu le 31 août 2020. Les échanges ont tourné autour du thème « Covid-19 : un catalyseur pour atteindre les résultats du SMSI ».

Selon l’Agence Ecofin qui a livré cette information, les dirigeants africains ont été interpellés sur « l’urgence d’accélérer la transformation numérique du continent et d’en faire une priorité absolue ».

A cette session virtuelle, les participants ont convenu, au regard des enjeux de développement du continent, qu’il est essentiel d’exploiter les technologies numériques et l’innovation pour transformer les sociétés et les économies africaines, non seulement pour promouvoir l’intégration de l’Afrique, mais aussi pour générer une croissance économique inclusive, stimuler la création d’emplois, effacer la fracture numérique croissante et éradiquer la pauvreté.

Pour le directeur régional de l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour l’Afrique, Andrew Rugege, « la pandémie de Covid-19 en cours démontre le caractère pratique d’une société de l’information».

Pour sa part, le directeur de la division de la technologie, du changement climatique et de la gestion des ressources naturelles auprès de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Jean-Paul Adam, a souligné que « les TIC peuvent jouer un rôle crucial dans nos vies et peuvent grandement contribuer à la mise en œuvre des ODD ». Selon lui, les TIC apportent de nouvelles solutions et là où les infrastructures, les compétences et les services appropriés sont disponibles, elles peuvent être incroyablement puissantes pour transformer l’éducation, les soins de santé ou la façon dont nous faisons des affaires.

Par ailleurs, renchérit la source, Jean-Paul Adam a indiqué que « notre principal défi reste la fracture numérique qui est aujourd’hui généralisée en Afrique avec un taux de connectivité très faible. Nous ne pourrons jamais atteindre l’objectif de 2030 si nous ne résolvons pas d’urgence la question de la connectivité à travers le continent », soutient-il.

Olivier Kamo