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Afrique : lutte contre la corruption, Transparency international place les dirigeants de l’UA devant leurs responsabilités

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Les fonds d’aide Covid-19 et les flux financiers illicites figurent en tête des préoccupations des sections de Transparency International, dans un dernier appel action fait aux pays membres de l’Union africaine (UA). Appel intervenu à l’occasion de la Journée africaine de lutte contre la corruption célébrée le 11 juillet 2022.

Dans une correspondance adressée aux dirigeants de l’Union africaine, vingt-huit sections de Transparency international du continent africain ont rappelé à leurs destinataires leurs engagements en matière de lutte contre la corruption. Elles demandent instamment aux dirigeants de l’Union africaine que des mesures supplémentaires soient prises de manière urgente.

Les vingt-huit organisations signataires de la lettre ouverte font part de leur inquiétude face au relèvement de la région après la pandémie de Covid-19 qui a affecté les moyens de subsistance de tous les citoyens africains et aggravé les inégalités.

Les sections de Transparency international Afrique appellent ainsi les Etats à ouvrir les informations sur les achats, à sanctionner et à poursuivre tout abus des fonds de relance Covid-19.

« Des fonds importants sont nécessaires pour inverser ces effets, mais la corruption menace de détourner de l’argent de domaines importants tels que les soins de santé et alimentation », font-elles observer.

Des fonds disparaissent

Les sections de Transparency international du continent africain reconnaissent que des dizaines de milliards de dollars, en fonds illicites, quittent l’Afrique chaque année. Ce qui est selon elles, de l’argent qui pourrait être investi dans les services publics essentiels pour sa population. C’est pourquoi, elles appellent les dirigeants à accélérer les stratégies de lutte contre ces flux financiers illicites et à déployer des réformes telles que les exigences de « connaître sa clientèle » et la fin de structures de compagnies secrètes.

Section de Transparency international d’Afrique/RDC, la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) a eu, en marge de cette journée africaine de lutte contre la corruption, à fixer l’opinion sur la nécessité de s’impliquer dans la lutte contre la corruption sous quelle forme qu’elle soit.

La LICOCO poursuit sa lutte

Au cours d’une conférence de presse tenue à son siège national situé dans la commune de N’djili à Kinshasa, la LICOCO à travers son Président du Conseil d’administration, Ernest Mpararo, a exhorté l’opinion à barrer la route à la corruption, de quelle nature qu’elle soit.

« La lutte contre la corruption nécessite l’implication de tous, étant donné qu’il s’agit d’un mal qui ronge le pays, le continent voire la planète toute entière. Du point de vue politique, des mesures fortes doivent être prises. Le législateur, lui, est appelé à revoir la législation existante afin de l’adapter aux réalités actuelles. C’est alors que nous pourrons espérer pouvoir changer les choses. », a indiqué Ernest Mpararo.

Pour lui, la Cellule nationale de renseignements financiers (CENAREF) doit être mieux outillée notamment du point de vue juridique, afin qu’elle rende davantage service.

Selon les experts, la journée de lutte contre la corruption aide également les combattants africains à partager les bonnes leçons et les bonnes pratiques.

Pour la communauté africaine confrontée à une tâche ardue, la journée africaine de lutte contre la corruption offre la pause nécessaire pour évaluer les progrès réalisés à ce jour, la viabilité des outils existants, le potentiel de nouvelles idées, le succès des collègues et les partenariats qui doivent être renforcés.

Olivier KAFORO

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