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Afrique : plus de 800 PDG africains estiment que la ZLECAF entraînera une hausse du commerce intra-africain (rapport)

Le Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé (PAFTRAC) a publié, le vendredi 17 juin 2022, son rapport intitulé « PAFTRAC Africa CEO Rapport d’enquête sur le commerce 2022 – Evaluer l’impact de la ZLECAf sur le commerce africain ».
Selon ce rapport, 93% des chefs d’entreprise africains soit plus de 800 PDG africains originaires de 46 pays, interrogés entre mars et juin 2022, s’attendent à ce que la ZLECAF entraîne une hausse du commerce intra-africain.
En effet, ce taux est en hausse par rapport à celui enregistré durant l’édition 2021du même sondage (86,7 %).
Parmi les 93% des dirigeants qui se déclarent confiants dans la capacité de la ZLECAF d’augmenter les échanges commerciaux intra-africains, 26% se décrivent comme étant « très confiants ».
Dans le détail, les chefs d’entreprise sondés citent plusieurs avantages de la Zone de Libre-échange continentale africaine à savoir :
1° l’ouverture de nouveaux marchés pour l’exportation des biens et des services (19,6 %);
2° la possibilité d’exporter davantage à l’échelle régionale (16,6 %);
3° l’encouragement de l’investissement pour développer l’entreprise à l’échelle régionale (14,6 %);
4° l’encouragement de la création de pôles industriels régionaux (14,6 %);
5° la réduction des coûts opérationnels (12,3%);
6° et la réduction de la paperasse associée aux exportations (11,3%).
D’autre part, 70% des PDG sondés décrivent l’impact de la ZLECAf sur leurs entreprises comme étant positif ou très positif. Ce qui souligne leur confiance dans la capacité de leurs propres entreprises à être compétitives et à prospérer dans le contexte de marchés plus ouverts.
Ce rapport démontre que 28% de ces PDG estiment que l’effet de la ZLECAF ne sera ni positif ni négatif sur leurs entreprises.
Au total 4% des chefs d’entreprise pensent que cette Zone de libre-échange a eu ou aura un impact négatif sur leurs entreprises, en raison notamment des inquiétudes relatives à une plus forte concurrence en cas de levée des barrières commerciales et d’autres formes de protectionnisme. Ce taux est en légère hausse par rapport à la précédente édition de l’enquête (2,2%).
Agnès KAYEMBE