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Afrique subsaharienne : grâce à la RDC, la région possède environ 30% des réserves prouvées de minerais essentiels (FMI)

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D’après une analyse élaborée par les experts du Fonds monétaire international (FMI), il ressort que la transition mondiale vers les énergies propres rehaussera forcément la demande de minerais essentiels.

Ainsi, pour sa part, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) note que de 2022 à 2050, la demande de nickel doublera, celle de cobalt triplera et celle de lithium sera multipliée par dix.

D’après le FMI, l’Afrique subsaharienne possède à ce jour environ 30% des réserves prouvées de minerais essentiels.

Dans la mesure où elle est bien négociée, cette transition énergétique pourrait donc transformer la région, si l’on se fie aux plus récentes perspectives économiques régionales de l’institution.

Les experts indiquent également que l’Afrique subsaharienne occupe déjà une position enviable au cœur de la production mondiale de minerais essentiels.

À cet effet, illustrent-ils, la République Démocratique du Congo, notamment, génère environ 70% de la production mondiale de cobalt et possède la moitié des réserves prouvées.

L’Afrique du Sud, le Gabon et le Ghana génèrent collectivement plus de 60% de la production mondiale de manganèse. Le Zimbabwe, ainsi que le Mali et la République Démocratique du Congo, possèdent des gisements de lithium dont on sait qu’ils sont substantiels, même s’ils sont encore inexploités.

Les recettes mondiales qui seront tirées de l’extraction de seulement quatre minerais clés (en l’occurrence le cuivre, le nickel, le cobalt et le lithium) au cours des 25 prochaines années sont globalement estimées à 16.000 milliards de dollars, selon le FMI.

L’Afrique subsaharienne a d’excellentes chances de récolter plus de 10 % de ces recettes, soit une augmentation possible de 12 % de son PIB d’ici 2050.

Étant donné la volatilité des prix des produits de base et l’imprévisibilité de l’évolution des technologies, ces estimations sont forcément incertaines, mais la tournure générale des événements est assurément encourageante.

Pour consolider les acquis affichés par le secteur minier de la région, l’institution renseigne qu’outre les mesures prises à l’échelle régionale, les pays pourraient individuellement entreprendre des réformes structurelles afin de soutenir les sociétés minières nationales et les secteurs de transformation connexes.

Flory Musiswa/Stagiaire

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