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Ahmed Kalej Nkand : « la maximisation de la sous-traitance est profitable à toutes les parties prenantes »

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« La maximisation de la sous-traitance en RDC », c’est le thème du Breakfast Briefing organisé ce jeudi 18 février 2021 par la Chambre du commerce des Etats-Unis d’Amérique en République Démocratique du Congo.

Principal orateur de cette matinée d’information, Ahmed Kalej Nkand, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) a expliqué en quoi la maximisation de la sous-traitance est profitable à toutes les parties prenantes.

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« La maximisation de la sous-traitance sera profitable à toutes les parties prenantes. Et dans cette quête, l’ARSP, dans son rôle de régulateur, constitue un outil important du Gouvernement de la République dans la mise en place de sa politique de diversification de l’économie nationale et de création des conditions favorables à l’émergence d’une classe moyenne d’entrepreneurs congolais », a souligné le Directeur Général de l’ARSP aux différents responsables d’entreprises présents à ce Breakfast Briefing.

Cette maximisation ne peut être atteinte que lorsqu’un grand nombre de sous-traitants à capitaux congolais pourront facilement accéder aux marchés de sous-traitance dans le secteur privé.

Cette évolution aura comme conséquence le transfert de compétences, la création d’emplois, la domestication de l’économie nationale et l’émergence d’une classe moyenne proprement congolaise mais aussi et surtout l’élargissement de l’assiette fiscale au profit du trésor public, a renchéri l’orateur du jour.

En parlant de parties prenantes pour la mise en œuvre de la loi relative à la sous-traitance, il épingle trois acteurs principaux.

Il s’agit de l’Etat congolais, les entreprises principales ainsi que les entreprises sous-traitantes. Et avec la sous-traitance, chaque partie attend tirer de dividendes substantielles dès lors que la loi et ses mesures d’application seront scrupuleusement appliquées.

Primo, pour l’Etat congolais

La maximisation de la sous-traitance dans le secteur privé ne peut être atteinte que lorsqu’un grand nombre de sous-traitants à capitaux congolais ont facilement accès aux marchés de sous-traitance dans le secteur privé.

Le Directeur Général de l’ARSP reste formel sur les avantages que cela peut apporter à l’Etat congolais.

En effet, cette évolution aura comme conséquence le transfert de compétences, la création d’emplois, la domestication de l’économie nationale et l’émergence d’une classe moyenne proprement congolaise mais aussi et surtout l’élargissement de l’assiette fiscale au profit du trésor public.

Secundo, pour les entreprises principales

La mise en œuvre effective de la loi fixant les règles relatives à la sous-traitance dans le secteur privé a des avantages indéniables en leur faveur. Il s’agit notamment de la réduction de coûts de main d’œuvre et la réalisation des économies sur les coûts d’exploitation.

Tertio, pour les sous-traitants congolais

L’accès aux marchés de sous-traitance dans les secteurs de l’économie nationale aura pour avantages notamment la régularité et le plus grand volume de commandes à leur disposition, le développement du contenu local par le renforcement de l’expertise locale ainsi que l’amélioration de la capacité financière propice à l’expansion des activités et à la diversification de l’économie.

Pour la réalisation des missions lui confiées par le Gouvernement de la République, l’ARSP privilégiera toujours une approche consensuelle et un rapport fondé sur la concertation avec toutes les parties prenantes.

C’est dans ce cadre, a rappelé Ahmed Kalej Nkand, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), que des concertations étaient initiées.

En effet, au mois de mars 2020, à la suite d’une lettre initiée par un collectif d’ambassadeurs accrédités en Rd Congo, des concertations autorisées par le Gouvernement étaient convoquées pour lever de malentendus notamment autour du champ d’application de la loi, du taux de prélèvement en faveur de l’ARSP fixé alors à 5% ainsi qu’en rapport avec l’étendue de compétences dévolues à l’ARSP en matière de contrôle des activités de sous-traitance dans le secteur privé. Et, l’aboutissement de ces concertations a conduit à la vulgarisation de la loi.

Pour sa part, le Président du Conseil d’Administration de la Chambre de commerce des Etats-Unis, Lino N’Shimba, a encouragé les membres de cette organisation à participer nombreux au breakfast briefing.

D’après lui, ces rencontres constituent des cadres d’échanges et débats organisés chaque mois autour de thèmes donnés en concertation avec des autorités compétentes.

La Chambre de Commerce américaine est responsable des échanges commerciaux entre les deux pays, la République Démocratique du Congo et les Etats-Unis.

Et elle travaille aussi pour la facilité des échanges commerciaux entre les deux pays.

Nadine FULA

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