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Christophe Lutundula : « la RDC a déjà rapatrié un grand nombre des réfugiés avec le concours du HCR »

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Christophe Lutundula

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, reconnaît que le rapatriement des réfugiés entre la RDC et le Rwanda avait débuté en 2013 en accord avec la communauté internationale, à travers le Haut Commissariat des Nations-Unies aux Réfugiés.

Cette question a été en effet évoquée au cours d’un briefing organisé, le samedi 23 juillet 2022, par le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement congolais Patrick Muyaya.

A cette occasion, le Vice-Premier Ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, s’est étalé sur trois points essentiels.

Primo : la RDC a déjà rapatrié un grand nombre avec le Haut Commissariat des Nations-Unies aux réfugiés ;

Secundo, le dossier a été apprêté, il y a eu des listages parce qu’en matière des réfugiés du point de vue du droit international, la Convention de l’Union africaine de 1967, des principes majeurs sur le rapatriement volontaires, on ne peut pas aller prendre quelqu’un et le rejeter du côté où il craint d’être persécuté. Compte tenu de tout cela, nous avons estimé que nous devons, avec le Haut Commissariat des Nations-Unies aux réfugiés, revoir tout ce qui a été dit et puis aller de l’avant.

« Je vous le dis et je le répète, nous avons une règle d’or à laquelle le Chef de l’Etat tient, plus question de brassage, plus question de tout autre mixage institutionnel des unités militaires. Maintenant, nous avons, nous, le Programme de mobilisation, désarmement, réinsertion communautaire et stabilisation. Donc nous tenons à cela. Le Président a ouvert de nouvelles perspectives par rapport aux groupes armés pour qu’ils reviennent dans le cadre de ce programme que la communauté internationale a accepté de financer. Voilà la gamme des faits qui expliquent que nous nous sommes mis d’accord avec les autres pour que ces accords soient appliqués. », a-t-il affirmé.

Tertio : c’est la question des accords ou coopérations économiques

« Comme je l’ai dit, je me répète parce que c’est ça la vérité. Les évidences ne se démontrent pas. Elles se constatent. Nous ne pouvons pas nous mettre dans la posture des gens qui font erreur. Nous ne commerçons que quand il y a un minimum de confiance. Nous sommes tous déterminés à restaurer la confiance. Et pour nous restaurer la confiance est la condition sine qua non. Il faut que le territoire national soit rétabli dans son état et que les populations congolaises qui ont été forcé au déplacement rentrent chez elles et que tout le monde rentre dans la perspective du processus de Nairobi avec la nette envie du Président et nous verrons comment cela va avancer. Aujourd’hui, il est clair, net et incontestable qu’il n’y a pas un climat de confiance qui permet de nous lancer dans une quelconque opération. Évidemment, le grand défi dans tout cela a toujours été la mise en œuvre. C’est ça même la phase crucial. », a conclu Christophe Lutundula.

Agnès KAYEMBE

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