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Côte d’Ivoire : le FMI prévoit de décaisser 574 millions au titre des accords MEDC/FEC et FRD

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Au terme d’une mission menée en Côte d’Ivoire du 25 mars au 6 avril 2024, le service du Fonds monétaire international (FMI) a conclu avec les autorités du pays un accord au niveau des services sur la deuxième revue des accords MEDC/FEC et la première revue de l’accord FRD.

L’accord au niveau des services de ces revues sera soumis à l’approbation finale du Conseil d’administration du FMI qui entraînera deux décaissements pour un total d’environ 574 millions de dollars américains, dont 493 millions et 81 millions de dollars E.U. et seront respectivement au titre des accords MEDC/FEC et FRD.

Au cours de ladite mission, l’équipe des services du Fonds monétaire international ( FMI), dirigée par M. Olaf Unteroberdoerster, a échangé avec les autorités ivoiriennes sur les progrès réalisés dans le cadre du programme économique des autorités soutenu par les accords MEDC/FEC et du programme de réforme climatique soutenu par la FRD.

« En 2023, l’économie reste résiliente malgré un environnement extérieur difficile. La croissance est restée robuste et l’inflation est tombée. Malgré un déficit du compte courant soutenu, reflétant en partie l’impact des conditions climatiques défavorables sur le volume des exportations de cacao, les déséquilibres sous-jacents ont commencé à se réduire avec le déficit budgétaire qui s’est réduit de 1,6 point de pourcentage sur 2022-23 atteignant 5,2% du PIB. Les perspectives à moyen terme restent favorables. La croissance est projetée en moyenne à 6,5%, soutenue par une demande intérieure privée plus forte, une reprise de la production de cacao, un renforcement du capital et une amélioration progressive des conditions extérieures. L’inflation devrait diminuer et rester dans la fourchette cible de la BCEAO à partir de fin 2024. », conclut la mission du FMI.

Grâce aux efforts en cours de mobilisation des recettes intérieures, le déficit budgétaire devrait encore diminuer de 4% à 3% du PIB sur 2024-25 afin de converger vers l’objectif de l’UEMOA.

La récente émission réussie d’eurobonds et l’opération de gestion du passif associée devrait contribuer à renforcer la viabilité de la dette publique. Le déficit du compte courant devrait progressivement se réduire de 5,7% à 2% du PIB sur 2024-2026 grâce à des termes de l’échange favorable et à des exportations plus diversifiées, permettant une reprise progressive de l’accumulation des réserves internationales.

Flory Musiswa/Stagiaire

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