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Kasaï : la taxe sur cargaison de maïs revient à 192 000 CDF et non à 300 000 CDF, exigent les acheteurs locaux à Mweka

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Kasaï la taxe sur cargaison de maïs revient à 192 000 CDF et non à 300 000 CDF exigent les acheteurs locaux à Mweka

Le Comité d’acheteurs et évacuateurs des produits agricoles (CEPA) ne comprend pas la politique appliquée par la Direction provinciale des recettes du Kasaï (DRKAS) en matière de perception des taxes.

Fixée par l’arrêté du Gouverneur de la province du Kasaï à 192 000 CDF soit un montant équivalent à 94 USD, la taxe sur cargaison de maïs est plutôt collectée autour de 300 000 CDF (146,10 USD) sur instruction du Chef de centre de perception de la Direction des recettes du Kasaï (DRKAS).

Suite à cette ambiguïté entre le document officiel l’autorité provinciale et le le bordereau de versement de la DRKAS, cette organisation de Mweka dénonce l’augmentation de cette taxe.

D’après le Président du CEPA, Georges Mukenge,
un communiqué de la Direction générale des recettes de la province ne peut pas annuler la décision de l’autorité provinciale.

« Nous demandons à l’État de nous éclairer sur cette situation et d’éviter de mettre des barrières devant nos actions. L’arrêté d’un Gouverneur, c’est une décision officielle qui ne peut pas être annulée par le communiqué d’un Chef de centre à Mweka. Or, la province du Kasaï a autant de centres de perception d’impôts. Il y a le centre à Ilebo, à Dekese, à Kamonyi. Mais, un chef de centre signe un communiqué qui annule la décision du Gouverneur. », s’est-il préoccupé.

Il appelle les autorités du Kasaï à résoudre ce problème pour permettre l’évacuation de maïs de Mweka par les wagons vers Kananga.

« Nous voulons que le Gouverneur de province trouve solution à cette décision qui est prise de manière illégale. Aussi, il parvient à faire le recouvrement avec des policiers dans les installations de la SNCC. C’est vraiment notre inquiétude. Nous voulons que l’Etat intervienne dans cette situation. », a-t-il exhorté.

Mitterrand MASAMUNA

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