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Makutano 8 : PDL-145T, 315 projets d’infrastructures attribués aux agences d’exécution pour un coût global de 91 millions USD

Dans le cadre de l’implémentation du projet de développement de 145 territoires initié par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC), le Bureau central de coordination (Bceco) a attribué 315 projets d’infrastructures aux agences locales d’exécution ayant soumissionné aux appels d’offres.
D’après le Directeur général de cette cellule placée sous tutelle du ministère des Finances, 23 millions de dollars américains ont été décaissés sur le montant global de 91 millions de dollars prévus pour les 315 projets d’infrastructures.
« Dans le cadre du programme de développement de 145 territoires, nous intervenons dans 48 territoires répartis dans neuf province notamment la province du Haut-Uélé, de l’ituri, Nord-Kivu, Lomami, Kasaï Oriental, Kasaï central, Haut-Katanga, Lualaba et Haut-Lomami. Pour la mise en œuvre de ce projet, nous avons pris des engagements avec le Gouvernement notamment l’engagement sur le respect de la Loi relative au marché public mais aussi le Décret Loi portant sur les procédures des marchés publics. Nous travaillons avec les agences locales d’exécution qui sont spécifiquement des ONG. Nous travaillons également sur la concurrence entre les agences d’exécution. Nous avons attribué 315 infrastructures dont 289 écoles et 124 centres de santé pour un montant total de 91 millions USD. Sur les 91 millions USD, nous avons déjà payé 23 millions USD aux agences locales d’exécution. », a fait savoir le Directeur général du Bureau central de coordination, Mabi Mulumba.
D’après lui, dans les 48 territoires concernés, les agences ont déjà commencé les travaux. Ces travaux, a-t-il indiqué, ont été lancés par les Gouverneurs de ces provinces.
Dans son intervention, le Ministre d’État, Ministre du Plan, Christian Mwando N’simba, a indiqué que le Gouvernement a pris des précautions pour éviter les erreurs du passé dans l’implémentation des projets sur l’ensemble du territoire national.
Pour le Ministre du Plan, Christian Mwando Nsimba, la République Démocratique du Congo (RDC) a, dans le passé, commis des erreurs dans la planification.
Selon Christian Mwando, la première erreur consistait en la planification qui partait du haut en bas c’est-à-dire les autorités aux niveaux national et provincial décidaient de ce qui était bon pour la population.
En second lieu, la capacité de gestion des projets. D’après le Ministre congolais du Plan, plusieurs projets du gouvernement congolais, dans le passé, ne sont pas allés à terme ou ces projets n’ont pas pu se pérenniser dans la mesure où les gestionnaires des projets à la base, notamment les administrateurs des territoires n’ont pas bien géré.
En troisième lieu, le Ministre Mwando Nsimba a évoqué la question de la pression politique qui est aussi l’un des facteurs qui n’ont pas permis l’aboutissement de certains projets du Gouvernement.
« Ainsi, pour l’exécution du projet de développement de 145 territoires, nous avons mis les politiques à l’écart pour confier ces projets aux agences qui jouissent de la notoriété sur le plan international afin de garantir l’implémentation de ce programme », a-t-il conclu.