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Monde : à 4,1%, le défaut de remboursement du portefeuille d’investissements d’IFC reste peu élevé en 37 ans

De 1986 à 2023, le portefeuille d’investissements de la société financière internationale (IFC) dans le secteur privé se caractérise par un taux de défaut de remboursement peu élevé (4,1 %). C’est ce qu’indique GEMs, le consortium mondial de base de données sur les risques des marchés émergents dans son nouveau rapport.
Cet aspect des choses, souligne la source, témoigne de la résilience et du potentiel inexploité de ces investissements sur les marchés émergents.
Les experts de l’institution s’accordent à dire que les défauts de remboursement par des emprunteurs souverains sont rares : ils sont de l’ordre de 0,7 % par an en moyenne et la Banque mondiale recouvre généralement plus de 90 % des montants qui lui sont dus au titre du principal et des intérêts.
Ce résultat tient à son statut de créancier privilégié et à sa capacité à gérer de manière satisfaisante le risque de crédit souverain, ajoutent les experts.
En outre, le taux de défaut pour les investissements jugés « précaires » selon le système de notation interne d’IFC n’a été que de 2,6 % durant la période allant de 2017 à 2023, ce qui signifie que même les investissements considérés comme présentant des risques plus élevés peuvent produire de meilleurs résultats que prévu.
Le taux de perte associé au défaut souverain est compris entre 0,01 % et 58,5 %, selon le niveau des taux d’intérêt et la durée du défaut de remboursement.
Il sied d’indiquer que ces statistiques sont collectées auprès du groupe de 19 banques multilatérales de développement et institutions de financement du développement membres du Consortium GEMs, une institution créée en 2009 dans le cadre d’une initiative conjointe entre la banque européenne d’investissement ( BEI) et la société financière internationale ( IFC) pour comprendre la banque mondiale de développement et l’institution internationale de financement du développement durable ( IFD).
Flory Musiswa/Stagiaire