Monde : Ajay Banga souligne la nécessité du capital humain pour stopper la courbe de chômage

Ajay Banga, Président du groupe de la Banque mondiale, a souligné la nécessité du capital humain au Maroc et en Afrique en vue de renouer avec le développement et stopper la courbe de chômage. Il s’exprimait ainsi lors des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) qui se tiennent du 5 au 15 octobre 2023 à Marrakech au Maroc.

Pour Ajay Banga, il est nécessaire de développer et valoriser le capital humain au Maroc tout en soulignant l’importance de créer des opportunités d’emplois pour les jeunes du Sud en adoptant une approche globale. Cela inclut, a-t-il indiqué, la mise en place d’un système éducatif de qualité, la formation professionnelle, et la création d’un environnement favorable aux entreprises capables d’attirer et d’employer les jeunes talents. Occasion pour Banga de dévoiler la nouvelle stratégie de la Banque mondiale axée sur la connaissance et le développement du capital humain.

À cet effet, il s’est exprimé en ces termes : « la Banque mondiale n’est pas seulement une banque de finances, mais une banque de connaissances. L’idée est qu’on puisse apporter les compétences, mais également proposer des politiques et des réglementations qui permettront de mieux utiliser l’argent pour favoriser la croissance. »

S’agissant du climat, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) évalue à plus de 2 000 milliards de dollars par an d’ici à 2030 les besoins nécessaires pour l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone en 2050, alors que seuls 400 milliards annuels sont prévus sur la période, selon le Fonds monétaire international (FMI).

« Nous pourrions atteindre quelque 150 milliards de capacité de financement supplémentaire au cours de cette décennie, un chiffre substantiel mais qui ne sera pas suffisant pour le genre de défis auxquels le monde est confronté » , avait lancé Ajay Banga, lors de l’ouverture des assises à Marrakech.

Flory Musiswa/Stagiaire