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Monde/Hydrocarbures : 511 milliards de barils de pétrole découverts sous l’Antarctique

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Un colossal monde souterrain plein d’une quantité pléthorique de gaz et de pétrole serait découvert dans l’Antarctique.

Pour certains analystes, ceci serait suffisamment pour « rebattre, potentiellement, les cartes énergétiques et géopolitiques mondiales, et mettre un ultime coup de frein à la transition de la terre de sa dépendance aux hydrocarbures vers des énergies ne le transformant pas en une brûlante boule invivable ».

Dès 2023, le monde des experts faisait part des inquiétudes internationales autour d’un navire russe nommé Akademik Alexandre Karpinski, faisant la navette entre Le Cap, en Afrique du Sud, et le Continent blanc.

Si les scientifiques à bord du bateau d’exploration polaire partaient pour une mission de forages et d’études géologiques et sismiques, celles-ci semblaient destinées à chercher des réserves de pétrole ou de gaz naturel en Antarctique, malgré le bannissement international de son exploitation.

À la suite des estimations faites par les scientifiques russes, d’aucuns parlent ainsi d’une réserve colossale de 511 milliards de barils d’or noir détectée dans la « partie britannique » (bien que ces nationalités n’aient pas réellement de sens) du continent blanc.

Pour se donner un ordre d’idée, c’est comme l’équivalent de 10 fois la production en mer du Nord depuis 50 ans. Ou, selon les chiffres donnés par le Daily Telegraph, près du double des réserves connues de l’Arabie saoudite, le géant mondial du secteur. De quoi donc faire tourner beaucoup de têtes.

L’Antarctique, continent inviolable mais très convoité

Cette possible découverte que le monde scientifique fait remonter à 2020, en pleine crise aiguë et mondiale du coronavirus, est quelque peu passée sous les radars. Quatre ans plus tard, elle interroge de nouveau, par le biais de parlementaires britanniques.

Ceux-ci sont inquiets des visées un peu plus que scientifiques que pourrait avoir la Russie de Vladimir Poutine, certes signatrice du Traité sur l’Antarctique mais dont on connaît la vision très particulière du respect des frontières internationales, notamment (mais pas seulement) depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, en février 2022.

« Il existe une inquiétude que la Russie collecte des données sismiques qui pourraient être interprétées pour de la prospection plutôt que pour de la recherche », a expliqué aux members of parliament britanniques, tout en litote, Klaus Dodds, expert de l’Antarctique et professeur de géopolitique au Royal Holloway College.

Olivier KAFORO

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