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Monde : le G20 envisage de maintenir la résilience de l’économie mondiale (FMI)

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Avec une croissance mondiale attendue à 3,1% en 2024 avant d’enregistrer un rebond à 3,4% en 2025, le G20 envisage de mettre en exergue une série des politiques monétaires et économiques afin de maintenir la récente résilience de l’économie mondiale.

Cet aspect des choses devrait être débattu lors d’une rencontre des Ministres des Finances et des Gouverneurs de banques centrales du G20, prévue cette semaine au pavillon de la biennale de Sao Paulo, au Brésil.

Selon le Fonds monétaire international (FMI), « les décideurs politiques du G20 ont l’occasion de renouer avec la dynamique politique, en visant un avenir plus équitable, plus prospère, plus durable et plus coopératif. »

Ainsi, face aux multiples crises dont le réchauffement climatique qui affecte les performances économiques, l’agenda du G20 du Brésil met l’accent sur des questions clés telles que l’inclusion, la durabilité et la gouvernance mondiale, avec un accent bienvenu sur l’éradication de la pauvreté et de la faim.

Aussi, les Ministres des Finances et Gouverneurs de banques centrales devraient imprimer une politique économique et monétaire qui tend notamment à :

Primo : Finir le travail sur l’inflation ;

Suivant les récentes perspectives de l’institution, il ressort que l’inflation globale mondiale devrait tomber à 5,8 % en 2024 et à 4,4 % en 2025, les prévisions pour 2025 étant révisées à la baisse.

Dans ce contexte, indique le FMI, les banquiers centraux devraient s’efforcer à juste titre de ramener l’inflation à son objectif.

Selon les experts du FMI, cela est particulièrement important pour les familles pauvres et les pays à faible revenu qui ont été touchés de manière disproportionnée par la hausse des prix.

Secundo : S’attaquer à la dette et aux déficits ;

D’après le Fonds monétaire international, cette rencontre constitue l’occasion pour les décideurs du G20 de se concentrer à nouveau sur la reconstitution des tampons contre les chocs futurs, de freiner la hausse de la dette publique et de créer un espace pour de nouvelles priorités de dépenses.

Sur ce dernier aspect des choses, prévient le FMI, attendre pourrait forcer un ajustement douloureux plus tard.

Flory Musiswa/Stagiaire

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