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Monde : vers l’africanisation de l’Europe (étude)

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Selon Stephen Smith, professeur d’études africaines à l’université Duke, aux États-Unis, qui a publié en février 2018, « La ruée vers l’Europe », un livre sur les liens migratoires entre l’Europe et l’Afrique, l’Europe va s’africaniser.

C’est un processus normal issu d’un déséquilibre entre une Europe qui abritera 450 millions d’habitants en 2050 et une Afrique qui en comptera 2,5 milliards.

L’Afrique va faire ce que toutes les parties du monde ; l’Europe, l’Amérique latine, l’Asie ont fait avant elle en achevant leur transition démographique.

Depuis 1930, quand l’Afrique comptait 150 millions d’habitants, sa population a été multipliée par 8.

À ce jour, il y a 1,3 milliards d’Africains dont 40 % ont moins de 15 ans. Le nombre va encore presque doubler à l’horizon de 2050 et il ne s’agit pas là d’une spéculation hasardeuse, puisque les parents des enfants qui vont naître à cette échéance sont déjà parmi nous.

En 2050, l’Europe comptera 450 millions d’habitants vieillissants. Les 2,5 milliards de jeunes africains en face feront alors ce que les européens ont fait quand ils sont passés de familles nombreuses à forte mortalité à des familles plus restreintes et des vies plus longue ; ils vont partir en masse à la recherche de meilleurs chances de vie.

Entre 1850 et la première guerre mondiale, 60 millions d’européens sur 300 millions au début du XXe siècle ont émigré dont 43 millions aux États-Unis. En substance, comme chaque famille européenne avait naguère un oncle d’Amérique, chaque famille africaine aura dans deux générations un neveu ou une nièce d’Europe. 42 % des africains âgés de 15 à 25 ans déclarent vouloir partir.

L’Afrique est un continent en instance de départ… S’il y avait assez d’emplois rémunérés pour tous les jeunes en Afrique, leur présence serait une aubaine. Tant que ce n’est pas le cas, tant qu’ils ruminent leurs frustrations dans des pays « bloqués », ils sont une source d’instabilité et font monter la pression migratoire, selon le professeur.

Ainsi, Il faudrait actuellement créer 200 millions d’emplois par an pour les primo-arrivants sur le marché du travail en Afrique.

Flory Musiswa/Stagiaire

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