RDC : à fin août 2022, le guichet de prêts à court terme a affiché un volume mensuel de d’opérations de 240,0 milliards de CDF

Le guichet des prêts à court terme du marché monétaire de la République Démocratique du Congo RDC a affiché, au 31 août 2022, un volume mensuel d’opérations de 240,0 milliards de Francs congolais (CDF).

D’après les données fournies par la Banque Centrale du Congo, les opérations effectuées sur le marché monétaire congolais se chiffrent à 3 840,5 milliards en cumul annuel.

Par contre, la BCC note qu’aucune transaction n’a été enregistrée sur le guichet des facilités permanentes au cours du mois sous analyse, la dernière opération datant du 25 mai 2022. En cumul annuel, les opérations y enregistrées se chiffrent à 567,5 milliards de Francs congolais (CDF).

Au niveau du marché interbancaire, le volume d’opérations se chiffre à 50,0 milliards de CDF au mois d’août 2022. En cumul annuel, le volume des opérations a atteint 1 186,0 milliards de CDF.

Quant aux taux d’intérêt appliqués sur les différents guichets, ils se situent à 6,34 %, 7,5 % et 8,5 %, respectivement sur le marché interbancaire, au guichet des prêts à court terme et celui des facilités permanentes.

Pour la meilleure compréhension du marché monétaire, les experts expliquent qu’il s’agit du marché informel où les institutions financières et les grandes entreprises placent leurs avoirs ou empruntent à court terme.

Le marché monétaire est une sous-section du marché des titres à revenu fixe. L’expression « titres à revenu fixe » est souvent considérée comme synonyme d’obligations. Pourtant, en réalité, les obligations ne sont qu’une catégorie de titres à revenu fixe.

À la différence du marché obligataire, le marché monétaire se spécialise dans les titres d’emprunt à très court terme (échéant dans moins d’un an). Les titres du marché monétaire sont aussi appelés des liquidités, ou espèces, en raison de leur échéance rapprochée.

Les titres du marché monétaire sont essentiellement des reconnaissances de dette émises par des Gouvernements, des institutions financières et de grandes sociétés. Ces instruments sont très liquides et jugés extrêmement sûrs. Ils procurent par conséquent des rendements nettement inférieurs à ceux de la plupart des autres titres.

Mitterrand MASAMUNA