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RDC : au 31 juillet 2023, le Gouvernement a mobilisé 10 742,2 milliards CDF des recettes fiscales et non fiscales

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RDC : 423,3 millions USD rétrocédés aux administrations financières au 23 décembre 2022

Le plan de trésorerie du secteur public du Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) pour les deux premiers trimestres de l’exercice budgétaire 2023 situe le niveau des recettes fiscales et non fiscales à hauteur de 10 742,2 milliards de Francs congolais (CDF), soit un montant équivalent à 5,31 milliards de dollars (au taux budgétaire moyen 2021 de CDF le dollar américain) au 31 juillet 2023.

D’après ce document publié par le ministère des Finances, le montant total attendu au cours de cette période (prévisions budgétaires) a été fixé à 13 704,5 milliards de Francs congolais, soit près de 7 milliards de dollars.

En effet, il ressort un taux de réalisation de l’ordre de 78% du montant total projeté au cours de ces deux premiers trimestres de l’année 2023.

Ledit plan de trésorerie note que les recettes mobilisées par le Directeur général des douanes et accises (DGDA), comprenant les recettes hors TVA et les recettes TVA DGDA se sont chiffrées à hauteur de 2 746,4 milliards de Francs congolais (CDF) contre les prévisions budgétaires fixées à 2 800,4 milliards de Francs congolais (CDF), soit un taux de mobilisation de l’ordre de 98%.

Les recettes des impôts collectées par la Direction générale des impôts (DGI) sont évaluées à 6 096,1 milliards de Francs congolais (CDF) contre les prévisions budgétaires arrêtées à hauteur de 8 582,0 milliards de Francs congolais (CDF), soit 71% des recettes mobilisées par rapport au montant attendu.

Par ailleurs, les recettes non fiscales collectées par la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et De participation (DGRAD) sont chiffrées à 1 683,8 milliards de Francs congolais (CDF) contre les prévisions de 2 000,9 milliards de Francs congolais (CDF), soit une réalisation de l’ordre de 84% du montant global attendu.

Il faut relever un fait : la chute de prix de la quasi-totalité des produits miniers exportés de la République Démocratique du Congo sur les marchés internationaux au cours de ces deux premiers trimestres a eu un impact négatif dans la mobilisation des recettes publiques.

A cet effet, la diversification de l’économie congolaise, en s’ouvrant notamment au secteur de l’agriculture, reste le moyen le plus sûr pour permettre au Gouvernement congolais public congolais d’avoir des moyens de sa politique.

Mitterrand MASAMUNA

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