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RDC : au 7 juin 2024, le Trésor public a affiché un solde excédentaire de 1.145,7 milliards de CDF

En cumul annuel, les services d’assiette du Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) ont atteint les recettes de 14.016,3 milliards de Francs congolais (CDF) soit un montant équivalent à près de 5 milliards de dollars américains.
D’après les données publiées par la Banque Centrale du Congo (BCC), dans son tableau de suivi de la situation financière du pays, le Gouvernement congolais a enregistré des dépenses de l’ordre de 12.233,5 milliards de Francs congolais (CDF).
« En cumul annuel, aux sept premiers jours du mois de juin, le tableau de suivi de la situation financière de l’État renseigne des recettes publiques s’élevant à 14.016,3 milliards de CDF contre des dépenses de 12.233,5 milliards CDF. », précise la Banque Centrale du Banque.
Comparant les recettes mobilisées au cours de cette période et les dépenses exécutées par le Gouvernement congolais, il ressort un solde excédentaire de l’ordre de 1.145,7 milliards de Francs congolais (CDF), soit plus de 408 millions de dollars.
Au septième jour du mois de juin 2024, le tableau de suivi de la situation financière de l’État produit par la Banque Centrale du Congo fait état de recettes publiques
s’élevant à 347,3 milliards de Francs congolais (CDF) dont 147,7 milliards de Francs congolais (CDF) provenant des régies financières.
Les recettes fiscales collectées par la Direction générale des impôts (DGI) se sont chiffrées à 22,5 milliards de Francs congolais (CDF).
La Direction générale douanes et accises (DGDA) et la Direction générale des recettes administratives judiciaires domaniales et de participations (DGRAD) ont mobilisé respectivement 65,5 milliards de Francs congolais (CDF) et les recettes de parafiscalité chiffrées à 59,8 milliards de Francs congolais (CDF).
S’agissant des dépenses publiques, elles ont été exécutées à hauteur de 431,2 milliards de Francs congolais (CDF) et ont principalement concerné la rémunération des agents et fonctionnaires de l’État ainsi que les frais de fonctionnement des institutions et ministères.
Mitterrand MASAMUNA