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RDC : au T1-2024, les recettes publiques chiffrées à 5.839,6 milliards de CDF

Au premier trimestre de l’année 2024, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a mobilisé les recettes publiques de l’ordre de 5.839,6 milliards de Francs congolais (CDF) soit plus de 2,1 milliards de dollars. C’est ce que relève le tableau de suivi des opérations financières de l’Etat congolais produit par les services de la Banque Centrale du Congo (BCC).
« En cumul annuel, aux cinq premiers jours du mois d’avril, le tableau de suivi de la situation financière de l’État révèle des recettes s’élevant à 6.218,0 milliards de CDF, contre des dépenses de 6.214,4 milliards de CDF », renseigne ce document retraçant les opérations financières de l’Etat à la période indiquée.
Au cours des 5 premiers jours du mois d’avril 2024, cet instrument de la Banque Centrale du Congo précise que les recettes publiques sont chiffrées à 378,4 milliards de Francs congolais (CDF) dont 205,7 milliards provenant des régies financières.
Au cours de ce mois d’avril 2024, les dépenses publiques ont été estimées à 401,3 milliards de Francs congolais (CDF).
Durant le mois de mars 2024, les recettes publiques ont été chiffrées à 1.972,2
milliards de Francs congolais (CDF) dont 1.610,8 milliards de Francs congolais (CDF) provenant des régies financières.
Les recettes fiscales collectées par la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) s’élèvent respectivement à 696,1 milliards de Francs congolais (CDF) et 482,9 milliards de Francs congolais (CDF). Les recettes de la parafiscalité
collectées par la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales et de Participation (DGRAD) se sont évaluées à 431,9 milliards de Francs congolais (CDF).
En ce qui concerne les dépenses publiques, elles ont été exécutées à hauteur de 1.974,9 milliards de Francs congolais (CDF). Elles ont principalement concerné la rémunération des agents et fonctionnaires de l’État, les frais de fonctionnement des institutions, des ministères ainsi que les rétrocessions.
Mitterrand MASAMUNA