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RDC : Cadre budgétaire 2023-2025, le Gouvernement prévoit une évolution moyenne des dépenses de plus ou moins 32 milliards de CDF

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RDC : les dépenses du Gouvernement ont atteint 2 101,5 milliards de CDF en août 2023

Selon les chiffres avancés par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, lors de la présentation du projet de Loi de Finances 2023, le Cadre budgétaire à moyen terme 2023-2025 prévoit l’évolution des dépenses, y compris le remboursement des emprunts et l’évolution des recettes du pouvoir central, à 29 520,9 milliards de CDF en 2023, 32 315,5 milliards de CDF en 2024 et 35 473,5 milliards de CDF en 2025, soit une moyenne de 32 433,4 milliards de CDF.

Pour atteindre ce niveau, a rassuré Sama Lukonde, le Gouvernement devra combler un déficit global annuel de 4 460,3 milliards de CDF estimé sur la période, au moyen des emprunts extérieurs, des bons et obligations du Trésor, du remboursement du principal de la dette ainsi que des allocations de Droits de tirage spéciaux (DTS).

« Le Gouvernement devra davantage multiplier des efforts pour hisser le niveau des recettes courantes, à travers notamment la lutte contre les antivaleurs qui gangrènent le circuit de mobilisation des recettes. Il devra également veiller à ce que les emprunts à contracter le soient à des conditions concessionnelles, afin de garantir leur soutenabilité », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.

Du reste, le Premier Ministre a indiqué que cette programmation budgétaire 2023-2025 reste vulnérable face à la survenance de certains facteurs aléatoires d’origine externe ou interne au pays, appelés « risques budgétaires », lesquels risques doivent être bien appréhendés afin de préserver la crédibilité de la programmation budgétaire.

Dans cette optique, le Projet de Loi de Finances soumis à l’examen de l’Assemblée nationale est accompagné d’une « Déclaration sur les Risques Budgétaires 2023-2025 », un document qui identifie les facteurs dont la survenance pourrait perturber la programmation budgétaire pour cette période et entraîner une pression sur les finances publiques. Chaque risque budgétaire est assorti des mesures d’atténuation.

Olivier KAFORO

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