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RDC : de 1,63 milliard USD en 2021 à 1,98 milliards en 2022, les ressources extérieures mobilisées en hausse

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC), par la voix du Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, fait état d’un net accroissement des ressources extérieures mobilisées.
Dans sa présentation des réalisations de l’exercice 2022 et des priorités de l’année 2023, le mardi 14 mars 2023, au cours d’une cérémonie à l’hôtel Rotana Kin Plaza, le Ministre Nicolas Kazadi a en effet indiqué que les recettes extérieures mobilisées sont passées de 1,63 milliard USD en 2021 à 1,98 milliards en 2022.
« Cette performance dans la mobilisation des ressources tant intérieures qu’extérieures a permis d’accroître l’espace budgétaire pour le financement des investissements et des élections, la stabilisation macroéconomique et la préservation du pouvoir d’achat des ménages, à travers notamment les subventions ciblées des produits pétroliers et alimentaires importés », a-t-il précisé.
Le Ministre congolais des Finances a noté par ailleurs que l’investissement public sur ressources propres a
été multiplié plus de 12 fois depuis 2020 et a permis de réaliser de nombreux projets ambitieux du Gouvernement aussi bien dans les secteurs structurants (infrastructures, agriculture, énergie, etc.) que sociaux (gratuité de l’enseignement, couverture santé universelle, acquisition des vaccins traditionnels, programme de développement local des 145 territoires, etc.).
En outre, a-t-il poursuivi, de nombreux progrès ont été inscrits dans la mise en œuvre des réformes. Il s’agit notamment de la mise en place des dispositifs efficaces de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, afin de préserver l’intégrité des marchés et structures nationaux; de l’amélioration de la notation financière du pays en vue d’améliorer la crédibilité du pays et attirer les capitaux étrangers frais.
Pour le Ministre Nicolas Kazadi, la politique budgétaire volontariste, couplée à des réformes ambitieuses engagées, a contribué non seulement à consolider la résilience de l’économie avec une croissance qui est passée de 6,1% en 2021 à 8,5% en 2022; à stabiliser le cadre macroéconomique malgré les incertitudes de l’économie mondiale; mais aussi à accroître la compétitivité et l’attractivité du pays et ce, en dépit du contexte difficile marqué par la crise russo-ukrainienne et l’agression rwandaise à l’Est du pays sous couvert du M23.