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RDC : des égyptiens explorent les opportunités d’affaires dans le secteur de l’énergie

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Une grande délégation d’hommes d’affaires égyptiens notamment des capitaines d’industrie du secteur privé et ceux du secteur public sont à Kinshasa. Objectif : explorer les opportunités d’investissements en Rd Congo. Ils ont été reçu par

Conduite par le Docteur Mohammed Sharket Ei Malarbi, ministre de l’Electricité renouvelable de la République d’Égypte, cette délégation a eu une séance de travail, ce lundi 27 janvier 2020, avec le premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Le potentiel en énergie de la RDC intéresse au plus haut point ces investisseurs. Selon le ministre égyptien, le but de cette visite est de réfléchir avec le Gouvernement congolais sur les possibilités d’investissement des entreprises égyptiennes en RDC, spécialement dans le secteur de l’énergie, en mettant un accent plus particulier sur la production, le transport et la commercialisation de l’énergie.

Le pays de Al Sissi veut mettre son expertise et sa richesse en matière d’énergie à la portée du Gouvernement congolais.

En effet, L’Egypte dispose de réserves prouvées de 3,3 milliards de barils de pétrole en 2017 : elle est sixième d’Afrique (derrière la Libye, le Nigéria, l’Algérie, l’Angola et le Soudan du Sud), soit 0,2% des réserves mondiales.

Ce pays est le premier consommateur d’Afrique avec 816 000 barils/jour en 2017. En termes de capacité éolienne, c’est la deuxième du continent après l’Afrique du Sud et elle est suivie du Maroc. Elle dispose aussi de plusieurs centrales électriques.

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La RDC, quant à elle, avec le fleuve Congo dont le bassin est à cheval sur l’Equateur. Ce fleuve offre à la RDC un potentiel énergétique exploitable évaluée à 100 000 MW, répartis sur 780 sites situés dans 145 territoires et 76 000 villages. Ce potentiel représente environ 37 % du potentiel total africain et près de 6% du potentiel mondial.

En outre, elle possède d’importantes potentialités en ressources énergétiques renouvelables telles que la biomasse, l’éolienne, le solaire, le biogaz, le biocarburant.

Cette première réunion a permis aux deux parties de prendre contact. La partie officielle congolaise était représentée par le ministre d’Etat des Ressources hydrauliques et électricité Eustache Muhanzi, ainsi que son adjoint, Papy Mpungu. Et la partie privée par l’opérateur économique, John Kanyoni.

Nadine FULA

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