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RDC : des formateurs des enseignants du cycle primaire outillés sur la lutte contre la corruption

Déraciner les antivaleurs enracinées dans la société congolaise, tel est l’objectif de la formation organisée du 9 au 12 mai 2023 par l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) en collaboration avec l’ONUDC et l’UNESCO.
D’après le communiqué de presse de l’APLC signé par Chouna Lomponda,
Conseillère et cheffe de service de communication, cette formation est destinée aux formateurs des enseignants du cycle primaire et aux cadres du sous-secteur de l’EPST afin de lutter contre la corruption par la formation à l’intégrité.
Cette formation va dans le sens de la volonté exprimée par les autorités de l’APLC au mois de février 2022 à Genèse d’introduire des cours de lutte contre la corruption dans l’enseignement maternel, primaire, secondaire et professionnel.
Pour la responsable de communication de l’APLC, il s’agit d’une avancée dans la lutte contre la corruption; car la corruption dans l’enseignement général et professionnel est très présente en République Démocratique du Congo (RDC). D’où la nécessité pour l’APLC d’agir en profondeur et d’apporter des réponses concrètes par une stratégie de prévention afin d’enrayer ce fléau.
Prévention en première ligne
L’APLC, en tant qu’autorité nationale de référence en matière de lutte contre la corruption, veut établir un cadre pédagogique durable en prévenant la corruption par l’enseignement.
Dans le souci d’obtenir des résultats rapides et pérennes, l’APLC a fait appel à l’UNESCO et à l’ONUDC qui interviennent dans le cadre de la mise en œuvre de diverses parties du chapitre sur la prévention de la convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC).
Cette formation, renseigne le même communiqué, sera mise en œuvre dans le cadre de l’initiative GRACE UNODC, Global Ressource for Anti-Corruption Education and Youth Empowerment. Objectifs : implémenter la culture de l’intégrité dans le système éducatif de la République Démocratique du Congo (RDC); améliorer et élargir les approches anti-corruption afin de prévenir la corruption conformément à la CNUCC, en promouvant la sensibilisation axée sur les efforts d’éducation et la collaboration avec les acteurs de la Société civile et d’autres agences des Nations Unies telles que l’UNESCO.
Les organisateurs expliquent que ladite formation des enseignants va s’étendre sur quatre jours et comportera une partie sur « la pédagogie », une partie sur le contenu et une partie « cas pratique ».
La lutte contre la corruption en RDC est l’un des combats prioritaires du Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2018, Félix Tshisekedi a misé sur les structures d’encadrement et de lutte contre la corruption notamment l’APLC pour éradiquer la corruption devenue une mode dans la gestion des deniers publics en RDC.
A petit pas, la République Démocratique du Congo progresse de mieux en mieux dans le classement des pays les moins corrompus.