RDC : désignation des animateurs de la CENI, « la présidence de la CENI ne doit pas être otage de deux individus » (CLC)

Plusieurs organisations de la société civile haussent le ton pour dénoncer la main noire de certaines personnalités politiques dans le processus de désignation des animateurs de la CENI.

A cet effet, la Comité Laïc de Coordination (CLC) s’insurge contre la personnification du poste du Président de la Commission électorale nationale indépendante.

Après la suspension des travaux par les confessions religieuses sur la désignation du président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), le Comité Laïc de Coordination (CLC) a appelé, dans communiqué publié ce 3 août 2021, les uns et les autres à l’apaisement et à reprendre la table de négociation.

Le Comité Laïc de Coordination (CLC) demande aux chefs des Eglises de retourner à la table de discussions pour parvenir à un consensus entre toutes les parties prenantes.

Tout en rappelant que la présidence de cette institution d’appui à la démocratie ne peut pas se substituer à un « otage de deux candidatures », le CLC a tablé sur la nécessité de désigner un candidat qui répondrait aux normes établies, notamment la probité morale, l’impartialité ainsi que l’indépendance d’esprit.

Le mouvement proche de l’Eglise catholique est catégorique. « Si ces paramètres ne sont pas pris en compte, les responsables de cette structure menacent de s’assumer afin de faire entendre sa voix au sein de l’opinion nationale. »

Au cours dune Conférence de presse conjointe tenue, le lundi 2 août 2021, entre la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC), les pères spirituels ont confirmé les suspicions de corruption qui ont émaillé le processus menant à la désignation du Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Mitterrand MASAMUNA