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RDC : Félix Tshisekedi invité à intégrer le civisme fiscal parmi les critères de désignation des dirigeants

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À la veille de la formation du nouveau Gouvernement en République Démocratique du Congo, l’Asbl « Un Congo Nouveau pour Tous » propose au Président Félix Tshisekedi d’intégrer le civisme fiscal parmi les critères de désignation des futurs dirigeants des ministères, institutions et et autres établissements publics.

Dans un mémorandum adressé au Chef de l’État congolais, Maître Baby Akwamba Esongo, Président de l’Asbl, a sollicité la relance de la campagne de sensibilisation sur le civisme fiscal entamée le 21 septembre 2021 sous l’impulsion de Félix-Antoine Tshisekedi.

« Tout le peuple congolais, par notre voix, vous sera reconnaissant d’intégrer, outre les critères constitutionnels et personnels, le civisme fiscal comme valeur républicaine de désignation des prochains dirigeants de votre second quinquennat », écrit-il.

L’Asbl « Un Congo Nouveau pour Tous » soutient la thèse selon laquelle l’exemplarité des dirigeants est un facteur non négligeable pour inculquer le civisme fiscal.

Se basant sur l’avis du Département de Sociologie de l’Université de Kinshasa sur les raisons de la résistance au paiement des impôts, droits et taxes par les congolais en dépit de plusieurs campagnes de sensibilisation, il ressort que la non exemplarité des dirigeants au paiement de leurs impôts, droits et taxes constitue l’une des raisons principales à l’incivisme fiscal en RDC.

« Il s’avère que nos dirigeants, sauf quelques exceptions près, ne paient pas leurs impôts, droits et taxes en l’occurrence : l’impôt foncier, l’impôt sur le revenu locatif, l’impôt sur le véhicule ou la vignette, l’impôt professionnel sur les rémunérations du personnel domestique, la taxe sur la valeur ajoutée, etc. », alerte Maître Baby Akwamba.

Pour ce leader de la société civile, « un tel comportement des dirigeants influence négativement le citoyen ordinaire au paiement des impots, droits et taxes ». Ce qui réduit la maximisation des recettes publiques et freine ainsi le développement du pays.

Selon l’article 174 de la Constitution, il appartient à tout congolais de contribuer aux charges publiques et ce, suivant les exceptions que seule la loi retient. Mais le constat est amer, fustige Maître Baby Akwamba Esongo.

« Le constat est amer et révoltant. C’est que nos dirigeants, depuis des décennies, n’offrent pas à la République les moyens nécessaires à son émergence. Ils ne contribuent quasiment pas aux charges publiques. Ils se servent de leur position sociale et politique pour se soustraire au paiement au des impôts et à tout contrôle de l’administration fiscale. Dès lors, il s’observe que nos propres dirigeants s’identifient en obstacle majeur à l’élan et à la dynamique de la construction des écoles, des universités, des routes, des hôpitaux, d’une meilleure desserte en eau et en électricité, etc. », souligne le Président de l’Asbl « Un Congo Nouveau pour Tous ».

Rien qu’avec la vignette, l’administration fiscale provinciale devrait générer d’importantes ressources grâce à plus de 250.000 véhicules en circulation à Kinshasa.

Patrick BOMBOKA

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