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RDC : gestion des ressources naturelles, les demandes de la société civile au FMI

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La société civile congolaise représentée par 34 organisations et plates-formes a formulé deux principales demandes à la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde. Objectif : contraindre le gouvernement à mettre la lumière sur la gouvernance des ressources naturelles pour envisager une gestion orthodoxe et profitable au peuple congolais.

« Nous exigeons qu’un audit indépendant soit mené sur la gestion des entreprises publiques et que les plus importants contrats relatifs aux ressources naturelles soient rendus publics, afin que le nouvel accord avec le FMI puisse s’appuyer sur des bases solides», ont déclaré 34 organisations de la société civile signataires de ce courrier adressé à la patronne du FMI.

Quant aux entreprises publiques, les cas de la Gécamines et de la Sicomines sont évoqués dans la foulée comme faisant preuve d’une opacité indescriptible.

« Depuis 2012, l’opacité dans la gestion des entreprises publiques n’a fait que s’accroître. Les transactions des entreprises paraétatiques, notamment la Gécamines se font dans l’obscurité, rendant difficile le suivi des recettes générées par ces entreprises», indique le courrier.

Le moment est propice pour ces acteurs de la société civile, à savoir : l’arrivée de la mission d’évaluation du FMI en RDC pour un séjour allant  du 22 mai au 4 juin 2019.

Ils disent attendre de cette institution de Bretton Woods une demande expresse aux autoritéscongolaises afin de diligenter audit crédible des principales entreprises publiques.

Ce qui répondrait aux besoins de transparence et de redevabilité pour une gestion saine de l’argent public et de l’obligation de publier certains contrats importants non divulgués jusqu’à ce jour.

Et d’insister : « nous exhortons le FMI à recommander ceci aux autorités congolaises, comme l’une des conditions sine-qua-non pour tout éventuel support au budget de l’Etat.»

En attirant l’attention de la directrice générale du FMI sur ce qu’ils estiment être des zones d’ombre susceptibles de faire l’objet des discussions de sa mission des consultations au titre de l’article IV avec le gouvernement congolais, ces acteurs de la société civile réitèr entre leur disponibilité à pouvoir rencontrer la délégation pendant sa mission en vue d’approfondir toutes ces questions.

Emilie MBOYO

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