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RDC : IITA outille le personnel du projet « Développement de la chaîne de valeur de manioc » financé à hauteur de 6,5 millions USD

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L’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) a organisé, du 10 au 13 juin 2024, au Kongo Central, un atelier de renforcement des capacités au profit du personnel technique et de gestion du projet Cassava Value Chain Development (CVCD).

Financé à hauteur de 6,5 millions par l’agence américaine USAID pour quatre (4) ans, le projet CVCD est mis en œuvre par l’IITA.

Cette initiative vise le développement de la chaîne de valeur de manioc en République Démocratique du Congo en vue de soutenir la sécurité alimentaire et l’industrie du pain dans le pays.

Pour Aboul Rasaq, Manager du projet CVCD, cette session de formation est d’une importance capitale.

« A travers cet atelier, nous avons voulu nous rassurer qu’ils possèdent les capacités nécessaires en rapport avec les objectifs du projet. Le projet CVCD en cours de réalisation est objectif, c’est ainsi que ça parait important que nous puissions outiller le staff. A leur tour, ils seront motivés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour la réussite du projet. », a-t-il déclaré.

 

Cet atelier d’information et de formation s’est d’abord déroulé durant deux jours à Mbanza-Nngungu.

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A cette première étape, il y a un échange d’expériences entre les personnels du projet CVCD venus de 10 provinces issues de 5 zones agro-industrielles cibles. Une séance visant à faciliter la compréhension du projet, ses activités et la stratégie de mise en œuvre de différentes composantes du projet à savoir la production et multiplication des semences, la transformation et le développement du marché de manioc mais aussi l’agribusiness et appui aux institutions.

Généticien sélectionneur du manioc chez IITA RDC,
Dr Mouritala Sikirou a exposé les grandes lignes de la composante 2 sur la production et la multiplication des semences de manioc en insistant également sur les stratégies pour l’atteinte de 300.000 tonnes de farine de manioc comme cible grâce à la formation de ces acteurs.

« En fonction de l’ampleur du projet, il fallait recruter un nombre important de jeunes diplômés congolais pour dissimuler les technologies et implémenter le projet. Ces jeunes congolais à qui on a donné la chance de s’exprimer sur le terrain auprès des parents agriculteurs. On devait les réunir, les informer et les former pour bien travailler avec les agriculteurs sur terrain. », a-t-il déclaré.

Signalons que le troisième jour a été marqué par une descente à Mvuazi, un site de IITA où l’opportunité a été donnée aux participants de visiter les laboratoires des pathologies « plantes » puis de la biochimie dans une approche expérimentale.

Satisfaits de cette immersion, ces hommes et femmes de terrain sont désormais les ambassadeurs des bonnes pratiques agricoles.

« Cet atelier a été assez bénéfique car ça m’a permis de bien comprendre les objectifs du projet et comment exécuter mon travail en tant que technicien du terrain », a commenté Monique Nadintou Kondo, chargée de protection « boutures et racines de manioc » dans la province du Sud-Kivu.

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Il sied de noter que les stratégies permettant de respecter les indicateurs, les résultats et les délais du projet, ainsi que la collecte de données et l’établissement de rapports acquises seront également mis à profit des petits producteurs, les parents agriculteurs des bassins versants de Ruzizi, Kisangani, Nkuadi et Mongata ainsi que des usines de transformation et des boulangeries pour l’atteinte effective des objectifs du projet CVCD en République Démocratique du Congo (RDC).

Pour rappel, le projet CVCD a été lancé, le 2 novembre 2023,à Kinshasa par les autorités congolaises. Il vise notamment à favoriser la transition de la farine de manioc telle que souhaitée par le Gouvernement de la RDC grâce au déploiement ciblé des technologies dans les activités agricoles et la formation des petits exploitants agricoles et petits transformateurs.

L’étape de renforcement des capacités contribue en effet à l’efficacité du projet.

E. M

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