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RDC : Il reste à l’Etat de donner 255 millions USD à la CENI pour les 3 scrutins !

Sur la tranche du Budget électoral de 600 millions USD consacrée à la finalisation de la révision du fichier électoral et aux 3 premiers scrutins, le Gouvernement congolais a déjà décaissé 265 millions USD en 2016 et 80 millions USD en 2017. Cette précision avait été faite par le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa sur la base des chiffres officiels du Gouvernement. C’était au cours de l’ouverture de la Tripartie CENI – CNSA – Gouvernement le week – end dernier au Palais du Peuple.
Après avoir apporté ces éclaircissements aux préoccupations soulevées par les participants en rapport avec le niveau de décaissement de financement par le Gouvernement, Corneille Nanga a demandé à la Commission financière et logistique de la Tripartite de pouvoir évaluer ce décaissement et aussi proposer des pistes de solutions pour le financement du processus électoral en cours.
Toutefois, les efforts du Gouvernement dans le décaissement de ces fonds électoraux ont été salués par les participants autant que l’Exécutif a été invité à redoubler d’efforts pour boucler ce financement.
Le Président de la CENI a, en outre, insisté sur la nécessité d’accélérer et de parachever au plus vite le processus d’enrôlement dans l’espace kasaïen afin de pouvoir aller aussi vite aux élections, souhait le plus ardent du peuple congolais.
Dans un article publié dans son blog, Collete Braeckman a évoqué une évidence à propos du calendrier électoral de la CENI.
A RE(LIRE) : 504 jours, Corneille Nangaa a raison (Collete Braeckman)
« … M. Nangaa, le président de la Commission électorale, a sans doute raison lorsqu’il dit que 504 jours sont nécessaires pour organiser les divers scrutins dans des conditions correctes. Même si l’opposition et la société civile clament le contraire, chacun sait que tenir un scrutin, cette année encore, est non seulement irréaliste mais que cet exercice bâclé ouvrirait la porte à toutes les tricheries, toutes les contestations… Il est évident aussi que les partis politiques, les candidats qui comptent concourir ont besoin d’un climat apaisé, d’un peu de temps pour faire campagne et en trouver les moyens, la précipitation ne pouvant favoriser que les plus fortunés ou les dauphins de la majorité présidentielle… », a – t – elle écrit.
Michel Efeka | Zoom Eco
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