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RDC : Ilunkamba donne des orientations à ses ministres sectoriels pour continuer le dialogue avec les pétroliers 

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Les revendications des pétroliers en grève depuis 48 heures dans la zone Sud-Est de la Rd Congo ont fait l’objet d’une séance de travail que vient de présider, ce samedi  le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba avec le ministre d’Etat, ministre des Hydrocarbures et la ministre de l’Economie nationale.

Selon le ministre d’Etat Rubens Mikindo, le premier ministre a donné des orientations claires pour poursuivre le dialogue afin de proposer une voie de sortie de crise. D’où, son appel au calme, dans l’attente d’une solution équitable pour toutes les parties.

« Il nous a été demandé de continuer à dialoguer avec les pétroliers parce que c’est un secteur sensible. Nous avons cet intérêt à ne pas négliger les pétroliers. Nous voulons bien les écouter et en même temps veiller à ce que les intérêts de l’Etat ne soient pas bafoués », a-t-il précisé.

Cette réunion à la Primature intervient après l’appel à la poursuite du dialogue recommandé par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, dans cette crise entre Gouvernement et sociétés pétrolières. 

Cette réunion « préparatoire » précède celle qui devra avoir lieu entre le Gouvernement, à travers les ministres sectoriels et les pétroliers. Mais aussi, celle qui est prévue, autour du chef de l’Etat, avec le premier ministre, la ministre de l’Économie nationale et celui des Hydrocarbures afin d’arriver à trouver une solution idoine en tenant compte de tous les paramètres. 

A RE(LIRE) : grève des pétroliers, Tshisekedi prône le dialogue sous l’égide de la ministre de l’Economie

Pour le chef de l’Etat, il est question d’éviter toute manipulation et instrumentalisation d’une revendication à des fins inavouées. 

La principale revendication de ces sociétés pétrolières opérant dans les zones Sud-Est de la Rd Congo, rappelle-t-on, porte sur certaines de leurs charges d’exploitation, frais et services qui n’auraient pas été intégrés dans la structure des prix.

Mais aussi sur le paramètres « taux de change » qui ne cadre pas avec celui pratiqué actuellement sur le marché après une dépréciation de la monnaie nationale.

Patrick BOMBOKA

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