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RDC : insécurité dans l’Est, le nombre de déplacés est passé de 4,3 millions en 2017 à 4,8 millions de personnes en 2022 (rapport)

Depuis plusieurs années, la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est dans une insécurité indescriptible.
Des milliers des personnes ont perdu la vie à cause des activités militaires souvent menées par des groupes armés qui s’y trouvent.
D’après un sondage publié récemment par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) en 2022, la République Démocratique du Congo (RDC) compte 4,8 millions des personnes déplacées.
« L’Est du Congo connaît une montée en puissance de la violence. Il y a maintenant 4,8 millions de personnes déplacées dans le pays, un nombre au-dessus du record de fin 2017 lorsque la RDC était devenue le pays africain le plus affecté par les mouvements de population avec plus de 4,35 millions de personnes déplacées. », peut-on lire dans ce rapport.
Les moteurs de cette violence sont multiples : la résurgence des milices ethniquement enracinées en Ituri et dans
les hauts-plateaux du Sud-Kivu, une insurrection de plus en plus brutale des Forces démocratiques alliées (ADF) islamistes à la frontière entre le Nord-Kivu et l’Ituri, et la résurgence de la rébellion du M23 au Nord de Goma.
Signalons que le Chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, a proclamé l’état de siège, en mai 2021, dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri pour faire face à la violence.
Malgré le transfert du pouvoir des mains des civils aux militaires, relève l’étude, cette initiative a eu peu d’impact sur les 120 groupes armés identifiés dans la région.