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RDC : KCC viole son engagement face aux employés licenciés en 2015 !

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1280px Kamoto Mine panoramio

Kamoto Copper Company SA (KCC) est reprochée d’avoir violé son engagement pris face à plus de 800 employés victimes de licenciements massifs de 2015. Trois organisations de défense des droits de l’homme condamnent cet abandon d’anciens agents d’une mine de Glencore.

Tout est parti de la cessation de la production de cuivre par Kamoto Copper Company SA en 2015 pour une période de 18 mois. Ce qui avait entraîné une réduction des effectifs.

Cependant, elle avait indiqué clairement que tous les employés qui licenciés se verront proposer des postes vacants au sein de la société et auront préséance sur les autres candidats.

Si rien de tel n’a été fait après la reprise de ses activités, la société a procédé par le recrutement de nouveaux employés, brisant ainsi son engagement pris en amont.

A la faveur d’une tripartite convoquée par le gouvernement provincial du Lulaba en septembre dernier, KCC s’était engagé à définir un plan détaillé pour résoudre ce conflit dans un délai de trois semaines. Depuis le 19 septembre 2018, c est de cinq mois qui se sont écoulés.

« Nos organisations condamnent le silence de Kamoto Copper Company, qui, encore une fois, ne tient pas parole de son engagement, violant les droits des travailleurs en quête de réintégration ou d’indemnisation», rapporte un communiqué parvenu à Zoom Eco

Ces organisations demandent au gouverneur de Lualaba convoquer une deuxième réunion tripartite entre la Kamoto Copper Company, le gouvernement provincial et les travailleurs concernés. L’objet étant d’établir le plan de résolution du conflit  resté lettre morte.

En rappel, Kamoto Copper Company SA est une filiale de Katanga Mining Limited (KML), qui détient 74,4% du groupe suisse Glencore.

MultiWatch, elle, soutient les revendications de tois organisations de défense des droits de l’homme, à savoir : l’Initiative Bonne Gouvernance et Droits Humains (IBGDH), GASECDI/ASLK – Groupes Associes of Sortis Entreprises et Chômeurs tous pour leurs Droits et Intérêts, et l’Observatoire d’Etudes et d’Appui à la Responsabilité Sociale et Environnementale (OEARSE).

Emilie MBOYO

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