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RDC : la BCC a mobilisé 422 milliards de CDF lors de l’adjudication du 23 avril 2025

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La séance d’adjudication organisée le 23 avril 2025 par la Banque Centrale du Congo (BCC) s’est traduite par une importante injection de liquidités sur le marché monétaire, avec un volume total de 422,0 milliards de Francs congolais (CDF) soit 177,7 millions USD.

D’après le rapport de la Banque Centrale du Congo consulté par zoom-eco.net, cette opération a porté l’encours des Bons de la Banque à un niveau record de 904,3 milliards de Francs congolais (CDF), montant équivalent à 316,6 millions USD.

« La séance d’adjudication du 23 avril 2025 en faveur de la Banque Centrale du Congo (BCC) a occasionné une forte injection de la liquidité de 422,0 milliards de CDF, établissant l’encours à un niveau de 904,3 milliards. Cette situation s’explique par la volonté des banques de se constituer des provisions en vue de rencontrer la grande échéance fiscale. », renseigne la note de conjoncture économique hebdomadaire de la BCC.

Cet élan est consécutif aux stratégies des banques commerciales ayant préféré se constituer des provisions de trésorerie pour faire face aux échéances fiscales à venir. Cette prudence a favorisé une forte demande sur le marché des titres émis par la Banque Centrale du Congo.

Dans le cadre de cette adjudication, la BCC avait fixé les plafonds de souscription à 850,0 milliards de Francs congolais pour les Bons à 7 jours et à 250,0 milliards de CDF pour ceux fixés à 28 jours.

En réponse, les banques ont souscrit à hauteur de 366,0 milliards de Francs congolais (CDF) pour les Bons du Trésor à 7 jours, et 105,0 milliards de CDF à 28 jours.

L’intérêt marqué des établissements bancaires pour ces instruments témoigne à la fois d’un besoin accru de gestion de liquidités à court terme et de la confiance persistante dans les outils d’intervention monétaire de la BCC.

Cette opération intervient dans un contexte où la Banque Centrale du Congo poursuit ses efforts de régulation de la masse monétaire, afin de maintenir la stabilité macroéconomique.

La BCC devrait continuer à ajuster ses interventions en fonction des besoins du marché et des objectifs de politique monétaire, notamment à l’approche de périodes fiscales sensibles.

Mitterrand MASAMUNA

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