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RDC : la BCC insiste sur l’interdiction d’affichage public du taux de change

La spéculation du taux de change continue de gagner du terrain dans plusieurs villes de la République Démocratique du Congo (RDC).
Pour faire à cette situation, Madame le. Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi, a rappelé, au cours de la réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi 7 juillet 2023, l’obligation pour les bureaux de change et les cambistes manuels personnes physiques de respecter scrupuleusement la réglementation édictée par la Banque Centrale du Congo.
« Face à la montée de la spéculation, Madame le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo a rappelé l’obligation pour les bureaux de change et les cambistes manuels personnes physiques de respecter scrupuleusement la
réglementation édictée par la Banque Centrale du Congo, particulièrement
celle interdisant tout affichage public des taux de change. », a fait savoir Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement congolais.
D’après le Ministre Patrick Muyaya, le Gouvernement congolais a été encouragé à poursuivre les efforts déployés pour soutenir la production et réduire la dépendance du pays aux importations.
Rappelant la situation sur le marché de change, Madame le Gouverneur de la BCC a indiqué qu’au 29 juin 2023, le taux de change indicatif s’est établi à 2 411 CDF contre un dollar américain, enregistrant une tendance à la dépréciation par rapport à la semaine précédente.
La même tendance a été également observée sur le marché parallèle avec un taux de change situé à 2 427,5 CDF pour un dollar américain.
Dans le contexte d’une croissance mondiale atone et la persistance des pressions inflationnistes dans des grandes économies, d’une part ; de la persistance des pressions sur les prix et le taux de change, de l’impact de l’inflation importée et de l’agression de la RDC par le Rwanda, d’autre part ; Madame le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo a recommandé notamment le maintien de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire; et le maintien du pacte de stabilité consacrant le financement monétaire nul du déficit de l’Etat.