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RDC : La confusion au sommet de l’Etat dénoncée par l’IRDH

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RDC : La confusion au sommet de l’Etat dénoncée par l’IRDH

Au centre, la cérémonie de signature de « l’Arrangement Particulier » par une partie des signataires de l’Accord de la Saint Sylvestre. Et ce, en l’absence d’une frange de l’opposition qui avait refusé les termes de l’Accord d’Edem kodjo. Pour l’IRDH, il s’agit d’une confusion délibérément entretenue au sommet de l’Etat et qui obéit à une logique politicienne.

Selon ces chercheurs, les Présidents de l’Assemblée Nationale et du Senat qui ont organisé ladite cérémonie ont l’obligation de respecter la lettre et l’esprit de l’Accord qu’ils prétendent appliquer, la Résolution 2348 du Conseil de Sécurité de l’ONU ainsi que la Constitution de la République.

« La signature de l’arrangement particulier respecte la logique politicienne qui avait soutenue la nomination des Premiers Ministres, d’abord, Badibanga Ntita Samy, et ensuite, Tshibala Nzenze Bruno. Ces astuces ne résolvent pas la crise politique congolaise, par contre, elles débouchent sur des graves violations des droits humains, atteintes à la paix, la sécurité et la stabilité de l’Etat. Tel est le cas des tueries barbares qui s’opèrent actuellement dans les provinces du Grand Kasaï et du Grand Kivu », indique le communiqué de l’IRDH.

Le plus étonnant, selon cette plate-forme, est que les dirigeants légitimés par ledit Accord du 31 décembre se refusent d’accéder aux autres dispositions convenues notamment l’acceptation du Premier Ministre présenté aux assises de la CENCO par l’opposition, le Président du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) qui est le Président du Comité des Sages du Rassemblement, la cessation des poursuites judiciaires politiquement motivées ainsi que la libération des prisonniers politiques.

« Les chercheurs de l’IRDH recommandent : aux organisations de la société civile à soutenir la démarche morale et saine de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), afin de corriger les entorses que multiplient les dirigeants dont les mandats sont déjà échus ; au Conseil de Sécurité de l’ONU de mettre en œuvre l’application de la résolution 2348, en attirant l’attention de la MONUSCO sur la volonté de la population. »

Par ailleurs, les anciens Hauts Magistrats convertis à la politique, Aubin Minaku et Leon Kengo Wa Dondo, sont ainsi interpellés par l’IRDH d’autant plus que leurs faits et gestes constituent des leçons de Droit pour toute la nation congolaise et peuvent servir dans d’autres pays.

« Les actes qu’ils laissent au Parlement peuvent constituer une source du Droit congolais. Pour ces raisons, les chercheurs s’insurgent contre le fait de vouloir léguer aux générations à venir, des actes constitutifs de tricherie, comme source de Droit congolais », peut-on lire dans le communiqué.

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