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RDC : la mine de Kamoa-Kakula augmente sa capacité à 600.000 tonnes de cuivre par an
La compagnie minière canadienne Ivanhoé Mines, par le biais de sa mine de Kamoa-Kakula basée en République Démocratique du Congo, va désormais livrer 600.000 tonnes de cuivre par an grâce à la mise en service d’un nouveau concentrateur de la phase 3 du complexe cupufère Kamoa-Kakula.
C’est ce qui ressort d’une annonce faite par la compagnie minière le 28 mai 2024.
Avec cette capacité, Kamoa-Kakula se positionne comme le quatrième plus grand complexe minier de cuivre au monde.
Le premier concentré de cuivre de la nouvelle unité est attendu pour juin 2024, alors que l’entrée en production commerciale est prévue pour le troisième trimestre 2024.
Cependant, Ivanhoé Mines aspire, dans les jours à venir, à produire 800.000 tonnes de cuivre par an.
« Compte tenu de la surperformance des opérations de Kamoa-Kakula à ce jour, notamment un débit et des récupérations plus élevés que prévu dans les concentrateurs de phase 1 et de phase 2, nous étudions actuellement les options permettant d’augmenter la production de cuivre vers notre prochain objectif de 800.000 tonnes par an. », précise le communiqué.
Cette performance permettra à l’entreprise de figurer parmi les deux plus grandes mines de cuivre au monde.
Par ailleurs, d’autres initiatives de nature à booster la production de Kamoa-Kakula sont en cours, notamment le projet 95, le désengorgement de la phase 3 et l’accélération potentielle de l’expansion de la phase 4.
Déjà, renseigne la compagnie, les concentrateurs des phases 1 et 2 ont produit plus de 63.000 tonnes de cuivre depuis début avril ; une amélioration significative résultant d’une meilleure stabilité de la puissance.
Il sied d’indiquer qu’à ce jour, Kamoa-Kakula est la plus grande mine congolaise et africaine de cuivre. Entrée en production en 2021, elle devrait produire 440.000 à 490.000 tonnes de concentré de cuivre en 2024.
Flory Musiswa/Stagiaire