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RDC : la production de boissons alcoolisées atteint 45% des prévisions annuelles

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La production de boissons alcoolisées en RDC a atteint 45,6% des prévisions annuelles à fin juin 2019. Sur 4 906 332 hectolitres prévus, les chiffres officiels de l’administration des finances publiques indiquent qu’un volume de 2 185 000 hectolitres a été produit au cours du premier semestre.

En effet, la Direction des douanes et accises (DGDA) prévoit de collecter, jusqu’à la fin de cette année, auprès de l’industrie brassicole congolaise environ 210 303 696 675 de francs congolais, soit plus de 120 millions USD, au titre de Taxe sur la production locale de boissons alcoolisées.

Par rapport aux années antérieures, les chiffres de cette année connaissent une augmentation relative tant sur le plan des prévisions que des réalisations.

Douane, la courbe croissante
En 2016, la DGDA a collecté 117 611 706 947 de CDF (67,32 millions USD) contre les prévisions de 140 443 788 763 de CDF. Alors qu’en 2017, elle a capté 148 301 249 627 de CDF (84,88 millions USD) contre des prévisions de 135 482 433 008 de CDF.

Si les prévisions de recettes pour 2018 étaient fixées à 142 796 877 190 de CDF, les six premiers mois de cette année auront rapporté au Trésor public 77 461 096 909 de CDF.

La taxe sur la production locale des boissons alcoolisées est fixée, conformément à la loi, à 15% pour la boisson à moins de 5% d’alcool, à 24% pour celle de moins de 6% d’alcool et de 28% pour celle de plus de 6% d’alcool.

Brassicole, la production en baisse
La production de boissons alcoolisées connaît une baisse constante depuis trois ans.

D’après les chiffres publiés par la Banque centrale du Congo (BCC), les brasseries congolaises ont produit 4 250 000 d’hectolitres en 2018 ; 4 464 000 d’hectolitres en  2017 ; 4 679 000 d’hectolitres en 2016 ; et 4 850 000 hl en 2015.

Si cette année, l’industrie brassicole parvenait à réaliser 100% de ses prévisions, soit 4 906 332 hectolitres, elle dépassera le niveau de 2015.

Comme pour dire que l’année 2019 viendra marquer la ligne de la reprise de croissance pour cette industrie locale.

Cependant, l’industrie brassicole de la RDC reste confrontée à des difficultés notamment de desserte en eau potable et de fourniture de l’électricité. Le recours à des solutions alternatives fiables engage des coûts supplémentaires dans le processus de production. Ce qui impact sur le prix de vente de boissons alcoolisées.

L’autre volet du problème demeure le faible pouvoir d’achat du congolais qui, en dépit de l’impression que d’aucuns peuvent avoir, consomme moins de boissons alcoolisées par rapport à ses voisins congolais de Brazzaville ou rwandais.

Agnès KAYEMBE

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