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RDC : la redevance annuelle sur la certification augmente de 50% le coût d’un téléphone mobile sur trois ans (UDECOM)

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L’Union pour la défense des consommateurs (UDECOM) n’approuve pas la redevance annuelle sur la certification des appareils mobiles prises instaurée par le ministre des Postes et télécommunications. Raison : cette nouvelle taxe va augmenter le coût de possession d’un téléphone mobile pour tout utilisateur. D’où, la nécessité de rapporter son arrêté ministériel y relatif.

Pour l’UDECOM, cette nouvelle taxe ajoute un coût de près de 50% sur un téléphone d’entrée de gamme au bout de trois ans alors que sa valeur diminue. Car, c’est devenu entre-temps un téléphone d’occasion.

Me Tshipamba fait remarquer qu’un smartphone acheté au prix de 45 dollars américains coûtera 52 dollars la première année, et la deuxième année en rajoutant le coût de la taxe, arrivera à 59 dollars et dès la troisième année, ce téléphone reviendra à 66 dollars.

Avec une telle démarche estime l’UDECOM, il est difficile d’atteindre l’inclusion numérique prônée par le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi.

 » Le plus choquant avec cette nouvelle redevance, c’est que les smartphones restent encore trop chers pour la plupart des ménages en RD Congo. Selon une étude, 20% des familles les plus pauvres doivent dépenser 19% de leurs revenus annuels pour acquérir un téléphone de base », a déploré Me Chief Tshipamba dont sa structure tient à sauvegarder le pouvoir d’achat des consommateurs congolais.

Avec plus de 40 millions d’abonnés aux réseaux téléphoniques et faible taux de couverture nationale d’environ 35%, la Rd Congo est encore un désert numérique.

En dépit de cette triste réalité, le Gouvernement aurait fixé l’identification d’un téléphone smartphone (3G, 4G et plus) à 7 USD par appareil et à 1 USD pour un téléphone analogique (2G). En prenant la moyenne des tarifs de ce deux catégories, soit 4 USD, d’aucuns avancent le chiffre de 160 millions que l’Etat pourrait générer grâce à la perception de cette redevance annuelle.

Le comble c’est que ce sont les utilisateurs finaux, soit le peuple congolais, qui doivent la supporter et non les opérateurs de la téléphonie mobile érigés en simples collecteurs.

Pour d’aucuns, ne pas surseoir à cet arrêté ministériel rendrait la détention d’un téléphone mobile plus couteuse en Rd Congo en appauvrissant le peuple congolais qui vit déjà en dessous du seuil de la pauvreté. Cela produirait ainsi un effet contraire aux priorités du président de la République qui tient à l’inclusion numérique. 

A RE(LIRE) : l’Etat se dote d’un dispositif numérique de lutte contre le vol et la contrefaçon d’appareils mobiles

Il y a lieu de rappeler que le ministre des Postes et télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication, Augustin Kibassa avait pris le 10 juin 2020 un arrêté ministériel portant mise en place d’un registre central d’identification des équipements appelé Registre des appareils mobiles (RAM).

Le RAM regroupera l’ensemble des numéros IMEI des appareils mobiles connectés sur le réseau de téléphone mobile. Le numéro IMEI, composé de 15 chiffres, constitue le numéro d’identité internationale d’un appareil mobile.

Chaque appareil mobile sera enregistré dans le RAM moyennant moyennant un paiement en 6 tranches d’un droit d’enregistrement IMEI annuel auprès de l’ARPTC.

Harris KASONGO

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