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RDC : la riposte contre le choléra dans les provinces affectées nécessite 500 000 USD

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Choléra

La riposte contre le choléra qui sévit dans les provinces du Haut-Katanga, Haut-Lomami et Tanganyika nécessite un financement de 500 000 USD. Ce montant représente environ 10% des besoins qui s’élèvent à 5 millions USD. C’est ce que rapporte la Monusco dont la coordination humanitaire s’emploie à combattre les foyers de cette épidémie.

D’après Matthias Gilman, porte-parole ad intérim de la Monusco, les difficultés de maîtrise de l’épidémie sont liées, entre autre, à la faible disponibilité de l’eau potable, l’insuffisance de la prise en charge médicale et des infrastructures d’hygiène et l’assainissement. A cela s’ajoute, une résistance parfois aux bonnes pratiques d’hygiène par les populations affectées.

« Entre le 1er janvier et le 6 février 2019, ces trois provinces ont enregistré un total de 1 936 cas avec plus de 50 décès. La situation semble plus alarmante dans le Haut-Katanga, avec 926 cas et 24 décès. Un nouveau foyer de choléra vient en outre de s’ouvrir, au début de ce mois de février, dans la zone de santé de Mpiana (territoire de Manono), alors que durant toute l’année 2018, cette région n’avait notifié aucun cas », a-t-il alerté.

La rougeole est cette autre épidémie sévit les provinces du Haut-Lomami et Lualaba. Ces deux provinces du sud ont enregistré pour le seul mois de janvier, 7 175 cas de rougeole avec au moins 137 décès. Les autorités provinciales en charge de la santé ont indiqué que plus de 8 décès sur 10 sont des enfants de moins de 5 ans.

Les spécialistes de santé attribuent la résurgence de l’épidémie à un ensemble de facteurs, entre autres : la faible couverture vaccinale ; la mobilité des personnes rallongeant ainsi la chaîne de contamination de la maladie vers les zones non affectées; l’inaccessibilité de certaines localités à cause de l’état des routes; et la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans.

Enfin, souligne la Monusco, l’insécurité pousse des milliers de personnes à fuir leurs habitations, échappant aux différentes campagnes de vaccination.

Agnès KAYEMBE | Zoom Eco

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