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RDC : le contrôle économique débute ce 1er novembre 2019

Le contrôle économique débute le vendredi 1er novembre prochain sur toute la Rd Congo. L’information a été rendue publique le lundi 28 octobre 2019 par la ministre de l’Economie nationale, Acacia Bandubola. C’était au cours d’une réunion de travail qu’elle a organisée au salon Bleu de l’Hôtel du Gouvernement.
Il était également question, au cours de cette rencontre, de procéder au lancement officiel du contrôle technique. Plusieurs inspecteurs économiques y ont pris part.
Attentes du Gouvernement
La ministre de l’Economie a rappelé aux inspecteurs économiques les attentes du Gouvernement par rapport au contrôle économique qu’ils vont devoir effectuer. Il s’agit d’abord de vérifier notamment si les prix appliqués sur le marché sont conformes aux lois de la République.
Ensuite, de moraliser les opérateurs économiques quant au respect des dispositions légales et réglementaires en matière économique. Les inspecteurs économiques ont également le devoir jauger les activités économiques dans le pays.
Enfin, ils sont chargés de s’assurer que les opérateurs économiques assujettis au contrôle économique ont bel et bien transmis leurs structures des prix avec toutes les pièces y afférentes au ministère de l’Economie nationale pour un contrôle a posteriori.
« Ceux des opérateurs économiques qui n’auront pas respecté toutes ces dispositions seront soumis à des sanctions telle que prévue par la loi », a – t – elle prévenu.
Professionnalisme exigé aux inspecteurs
La ministre de l’Economie nationale a recommandé aux inspecteurs économiques de donner le meilleur d’eux-mêmes durant cette période de contrôle d’autant plus que le pays attend de bons résultats de leur activité.
« Les prix des biens et des services sont fixés librement par ceux qui en font l’offre. Mais, les opérateurs économiques sont tenus d’en informer le ministère de tutelle afin que celui-ci se rassure que tout se passe dans le respect strict des textes et lois de la République. D’où, l’importance de travailler avec professionnalisme afin d’éviter des dérapages », a – t – elle insisté.
Abondant dans le même sens, le vice-ministre de l’Economie, Didier Okito, a demandé à ces hommes de terrain de considérer les opérateurs économiques comme des partenaires de l’Etat pour que le contrôle se fasse dans un climat de paix et dépourvue de toute tracasserie.
Conscient des conditions de travail jugées difficiles pour ces agents de terrain, le ministère de l’Economie nationale a rassuré de la volonté du gouvernement de les doter en ressources nécessaires pouvant leur permettre de mieux accomplir leur tâche.
A RE(LIRE) : le ministère de l’Economie s’apprête à lancer le contrôle économique en novembre
En rappel, le contrôle économique permet entre autres de veiller au bon fonctionnement des marchés. Le corps du contrôle économique intervient dans ce cadre pour garantir l’équilibre entre l’offre et la demande et la maitrise des prix. Le contrôle favorise également la régularité et la diversité de l’approvisionnement (produits de base et produits sensibles).
A travers le contrôle économique, il est question de faciliter l’accès au marché et le libre jeu de la concurrence ; la lutte contre les pratiques et les tentatives spéculatives, le respect des prix des produits encadrés, la moralisation des prix des produits libres.
Grâce au contrôle économique, le Gouvernement obtient la régulation concurrentielle du marché, l’instauration et le respect des règles de la concurrence ainsi que la loyauté des transactions.
Olivier KAMO