a la une
RDC : le Gouvernement se félicite de l’augmentation de la pression fiscale de 8% en 2020 à 15% en 2022
La pression fiscale a presque doublé au cours d’une courte période de deux ans en République Démocratique du Congo (RDC). Elle est passée de 8% en 2020 à 15% en 2022.
Cette performance a été mise en exergue lors de la réunion du Comité de conjoncture économique présidée, le mercredi 22 mars 2023, par le Premier Ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde.
Au cours de cette séance de travail, les membres du Gouvernement congolais ont en effet salué cette augmentation de la pression fiscale dans le pays.
D’après le Ministre d’État chargé du Budget, Aimé Boji Sangara, qui a fait l’économie de cette réunion à la réunion stratégique à la presse, « bien que la pression fiscale ait atteint 15% au cours de l’année dernière, elle est restée inférieure au niveau de 20% qui constitue la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne ».
Et d’ajouter : « On doit continuer à fournir des efforts dans la mobilisation des recettes. C’est la raison pour laquelle, au cours de la cérémonie de présentation de ce rapport, le Ministre des Finances a signé, avec les trois régies financières principales, les contrats de performance en vue d’atteindre ou mieux de dépasser les assignations budgétaires pour ces trois régies. », a fait savoir Aimé Boji Sangara.
Signalons que cette réunion hebdomadaire du Comité de coordination économique s’est focalisée essentiellement sur la présentation du rapport des performances 2022 et des perspectives 2023 pour les régies financières par le ministère des Finances.
L’économie de la République Démocratique du Congo a réalisé une croissance de 8,5% en 2022. Ce qui place la RDC parmi les meilleurs pays performants en Afrique.
Ce qu’il faut savoir sur la pression fiscale
La pression fiscale ou pression tributaire désigne la somme d’argent en notion d’impôts que les contribuables paient à l’Etat par rapport au produit intérieur brut (PIB).
En d’autres termes, la charge fiscale est un terme économique qui désigne le montant d’argent que l’État reçoit des particuliers, des familles et d’autres entités obligées de payer des impôts (obligés de payer des impôts), en prenant le produit intérieur brut comme référence.