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RDC : le pays accuse un déficit alimentaire de l’ordre de 6,6 millions de tonnes

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La République Démocratique du Congo (RDC), un pays de 80 millions d’hectares de terres arables, accuse un déficit alimentaire de l’ordre de 6,6 millions de tonnes de produits alimentaires dû à la faible production locale.

Ces chiffres ont été révélés par le Président de l’Institut africain de leadership agricole (AALI), au Sud-Kivu.

D’après lui, 30 % de la population congolaise ne mange pas à sa fin.

Il a estimé par ailleurs que si le projet de la revanche du sol sur le sous-sol initié par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, est bien exécuté, ce déficit peut être comblé dans les trois prochaines années.

« Avec le projet de la revanche du sol sur le sous-sol initié par le Chef de l’État, la RDC accuse un déficit sur le plan alimentaire, dont 30% de notre population ne mange pas à sa fin.Il faudrait d’abord combler ce vide et nous pensons qu’avec nos projections, dans 3 ans, nous pouvons produire ces 6,6 millions de tonnes de nourriture en se basant sur la chaîne de valeur de quelques produits agricoles. Avec cela, le coût d’importation sera réduit significativement. », a déclaré le Président Sanginga Nteranya.

Ce dernier a souligné que le déficit alimentaire concerne les produits alimentaires tels que la chaîne de valeur manioc, maïs, riz, haricot, poisson et soja.

Le chargé des missions du Chef de l’État dans la zone Est, Pacifique Kahasha, a fait savoir que le programme initié par le Président de la République est important et vise à libérer le potentiel agricole de la RDC.

« Aujourd’hui, ce programme est effectif car les semences sont déjà produites. Toutes les semences seront produites ici localement. Et le programme « Agenda de la Transformation Agricole (ATA-RDC) » valorise également la jeunesse à travers la brigade des jeunes et bientôt chaque territoire aura 10 moniteurs et 10 inspecteurs agricoles, soit près de 1500 inspecteurs et 1500 moniteurs agricoles en RDC. Leur rôle sera de conseiller les Gouverneurs, les administrateurs. Ils doivent accompagner les agriculteurs dans les champs pour vulgariser les bonnes pratiques agricoles. », a-t-il expliqué.

D’après les chiffres relevés il y a peu par un membre du Gouvernement congolais, le pays dépense plus de deux milliards de dollars annuellement pour financer l’importation des produits agroalimentaires. Ce, malgré d’immenses potentiels reconnus au pays de Félix Tshisekedi pour renverser cette tendance.

Les derniers chiffres avancés par le Programme alimentaire mondial (PAM) sur la situation d’insécurité alimentaire en République démocratique du Congo font état de près de 27 millions de personnes confrontées à cette situation.

Les programmes préconisés par le Gouvernement pour palier à cette situation devraient être accélérés pour permettre à tous de manger à sa fin dans le pays.

Mitterrand MASAMUNA

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